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A votre écoute
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J'accuse l'Etat
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Rencontre : dans les murs du Louvre-Lens
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Retenues d'eau : la justice dit stop
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Assurance décès : Révision non prise en compte
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Spectacle : L’anniversaire tombe à l’eau
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Fraude bancaire : Piégée par SMS
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La faute au numerus clausus
Six millions d’assurés sont dépourvus de médecin traitant. Plus de la moitié des médecins généralistes refusent les nouveaux patients contre 44 % en 2019, d’après la nouvelle enquête réalisée par les associations locales de l’UFC-Que Choisir dans 70 départements. Les principales raisons de refus invoquées par les médecins sont le trop-plein de patients (75 %) ou le départ prochain à la retraite (12 %). Si l’offre médicale est largement insuffisante pour couvrir la demande croissante de soins, explique Que Choisir, c’est parce que nos politiques l’ont raréfiée dans les années 1980 et 1990 en réduisant drastiquement le nombre d’étudiants formés (numerus clausus) afin de maîtriser les dépenses de santé. Le numerus apertus (son remplaçant) est aujourd’hui relevé, mais les effets de cette démarche ne se feront sentir que dans plusieurs années. En attendant, il faut gérer la pénurie, d’où le recours aux médecins étrangers, l’appel à un service médical citoyen, etc. L’UFC-Que Choisir préconise de ne plus permettre aux médecins de s’installer en zones surdotées, sauf en remplacement d’un départ.
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Le cauchemar du fichage
À l’occasion d’une demande de crédit immobilier, Brigitte Langevin, cliente chez Orange Bank, apprend qu’elle est fichée à la Banque de France. Sa surprise est d’autant plus grande qu’elle n’en a pas été informée ! Surtout, elle en conteste le motif. Voici le récit de sa mésaventure.
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Une fraude de grande ampleur
Malgré une succession de textes réglementaires encadrant les certificats d’économie d’énergie associés à la rénovation énergétique chez les particuliers, les fraudes s’envolent. La pléthore de plaintes déposées par les consommateurs pour travaux bâclés ou surévalués vise particulièrement le dispositif à 1 €. Les entreprises qui effectuent ces travaux de rénovation engrangent des CEE, revendus ensuite aux fournisseurs d’énergie qui ont l’obligation d’atteindre un certain quota annuel. Les audits sont devenus la nouvelle cible des escrocs, et en dépit de quelques condamnations, les dérives sont de grande ampleur, surtout quand les aides publiques abondent. En 2024, tous les financements liés à la rénovation énergétique seront confiés à l’Anah : on peut raisonnablement espérer une baisse de la fraude.
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Natixis joue l'obstruction
Que Choisir dénonce la stratégie d’obstruction répétée de Natixis, filiale du groupe Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE), dans plusieurs affaires en cours de jugement. Accusée d’avoir lésé des centaines d’épargnants et déjà sanctionnée par l’Autorité des marchés financiers, H2O, filiale de Natixis, ne transmet qu’au compte-gouttes et de façon lacunaire les pièces de l’instruction. Autre manœuvre dilatoire : dans l’action de groupe lancée par l’UFC-Que Choisir, Natixis Asset Management invoque le « secret des affaires » et impose des conditions strictes à la communication d’informations.
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Des opérateurs qui passent les bornes
Les bornes de recharge électriques accessibles au public sont très diversifiées : soit privées, soit gérées par des collectivités territoriales, soit en mode mixte. Des opérateurs de maintenance, d’assistance technique mais aussi de mobilité de paiement interviennent également. Quatre types de bornes se distinguent en fonction de la puissance délivrée, de moins de 7,4 kW à plus de 15 kW. L’enquête de Que Choisir de 2022 a évoqué de nombreuses pannes mais aussi des tarifs et modes de paiement problématiques. En effet, l’automobiliste ne connaît la somme à payer qu’à la fin de la recharge et il doit souscrire un abonnement pour une – voire, souvent, plusieurs – carte(s) de paiement de mobilités, les cartes bancaires n’étant pas acceptées. Il faut se reporter sur le site Chargeprice.net pour connaître les différents prix qui peuvent être jusqu’à 4,5 fois plus élevés d’un opérateur à un autre. Les calculs expliquant ces tarifs sont opaques (tarification à la minute, frais de stationnement, emplacements plus chers près d’une autoroute…). Que Choisir souhaite un affichage obligatoire et harmonisé, un accès à la recharge et un paiement par carte bancaire.
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Un effort de transparence
Les bouteilles de vin produites après le 8 décembre 2023 devront être étiquetées en affichant la liste des ingrédients et les indications nutritionnelles. Cette réglementation s’applique depuis l’entrée en vigueur récente d’un texte européen. Mais cette obligation divise le monde viticole.
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Le plaisir à bon prix
Que Choisir a fait déguster à l’aveugle 36 champagnes de grandes marques, de récoltants-manipulants et de coopératives de villages à un jury constitué de professionnels (œnologues, cavistes, sommeliers). Et, bonne nouvelle, il est possible de boire du bon champagne à prix raisonnable pour les fêtes de fin d’année, malgré l’inflation ! Outre cette sélection, l’article décrit les éléments à prendre en compte pour acheter une bonne bouteille.
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Des tranches nettes
Bien qu’ils soient consommés tout au long de l’année, le saumon et la truite fumés restent à l’honneur pour les fêtes de fin d’année. Que Choisir a testé 21 marques au total et a évalué le goût des produits, tout en portant une attention particulière au prix, à l’origine et aux conditions de production. Contrairement à la truite dont plus de la moitié est issue de l’élevage français, le saumon d’élevage provient à 93 % de l’étranger. La qualité sanitaire de ces produits est correcte, avec des teneurs en contaminants inférieures à ce que prévoit la réglementation. Le Label rouge et le logo « fumé en France » garantissent respectivement une qualité gustative supérieure et un savoir-faire lors de la transformation.
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Du son sens dessus dessous
Nomade ou destinée à être fixe dans la maison, l’enceinte dite « sans fil » peut aussi en avoir un pour se brancher sur secteur, comme c’est le cas de 8 modèles sur les 18 testés par Que Choisir. La qualité sonore, l’autonomie de la batterie et l’ergonomie ont été les critères prédominants de cette évaluation de produits coûtant de 130 à 1 300 €. Deux modèles ont été élus respectivement « le mieux noté » et le « bon choix », et la nouvelle version du Homepod d’Apple ne convainc pas…
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Malaise aux oreilles
Dix casques pour téléviseur sans fil, communiquant via une base, ont été évalués suivant leur qualité audio, leur utilisation quotidienne et leur confort. La moitié décroche la moyenne et 4 ont été mis à l’index en raison d’un volume sonore maximal dangereux. Ces produits sont en réalité plutôt destinés aux personnes malentendantes, mais ne l’indiquent pas véritablement pour ne pas passer pour des dispositifs médicaux et être vendus librement. Ils ne doivent toutefois pas dépasser pour autant un seuil de sécurité. L’UFC-Que Choisir a saisi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur la réglementation à appliquer. L’article met en avant deux produits et transmet des conseils d’usage, notamment sur les oreillettes stéthoscopiques et les branchements.
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Les performances en première ligne
Treize ordinateurs portables de 15 à 16 pouces, dont les prix varient de 300 à 900 €, ainsi que le MacBook Air d’Apple (1 600 €) ont été évalués. Les critères du test étaient la vitesse d’exécution, la réactivité, la mémoire mais aussi l’autonomie et la qualité de l’écran, du clavier ainsi que de la connectique. Un encart déplore le manque de réparabilité de certains modèles. Des conseils sont transmis, ainsi que les résultats complets du test avec 3 produits mis en avant.
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Et maintenant, ils lavent !
L’électroménager est en perpétuelle évolution. Preuve en est, les aspirateurs robots ne se contentent plus d’aspirer : désormais, ils lavent les sols. Que Choisir a testé 16 modèles de ces aspirateurs nettoyeurs et évalué leurs performances de lavage et d’aspiration sur tous types de sols. Côté lavage, les résultats sont décevants : les sols ne sont pas nets. Pour cette fonction, il est possible de programmer le circuit dans une pièce où se côtoient carrelage et tapis ou moquette, ou de désactiver l’option lavage. La large gamme de prix s’explique par les fonctionnalités plus ou moins sophistiquées des stations de charge.
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Sièges-autos
Incontournable pour la sécurité des enfants, le siège auto doit résister à nos divers tests, être exempt de substances toxiques, confortable et facile à installer. Que Choisir en a évalué 11 : 8 accueillent les enfants jusqu’à 105 cm et 3 jusqu’à 125 cm. Les prix vont de 263 à 629 €. Trois produits se sont particulièrement illustrés.
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Les prix des remontées au sommet
Les prix des forfaits de ski vont encore prendre de la hauteur cette année. Les raisons en sont multiples : l’augmentation du prix de l’électricité (surtout quand les contrats n’étaient pas au tarif bloqué), l’ancienneté de certains matériels, la présence de canons à neige, le coût du gazole et de la maintenance des dameuses, la revalorisation salariale… De toute façon, pour conserver ce modèle économique, le changement climatique imposera de poursuivre les investissements et d’en répercuter le coût sur les touristes, lesquels demandent d’autres types de divertissements à la montagne, ce qui impliquera des infrastructures là encore payantes. Si l’article donne des conseils pour économiser sur les logements et le matériel, il remet aussi en perspective la « popularité » d’un sport onéreux dont le territoire ne profite pas toujours.
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Le skyr, une arnaque à l’islandaise ?
L’arrivée du skyr en grande surface a très vite rencontré un certain succès. Cette spécialité laitière venue d’Islande est réputée riche en protéines et sans matière grasse. Mais vu le prix élevé de ces produits, l’article s’interroge sur la pertinence de leur consommation régulière et précise que les yaourts et fromages blancs, moins coûteux, apportent la quantité de protéines dont nous avons besoin.
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Dans les coulisses du lobbying
L’ONG Foodwatch a découvert, preuves à l’appui, le travail méthodique et discret des lobbyistes italiens et des industriels agroalimentaires pour empêcher le Nutri-Score d’être adopté comme étiquetage nutritionnel à la Commission européenne fin 2022. Des grands groupes comme des fédérations d’huile, de sucre, de confiserie ainsi que Bel ou Kraft Heinz Company ont parfois avancé des arguments fallacieux sur la santé et n’ont eu de cesse d’obtenir des rendez-vous auprès de la direction générale de la Santé et de celle de l’Agriculture pour accentuer leur pression. Bruxelles n’a pas pris de décision à la date échue, comme le déplore le Bureau européen des unions des consommateurs (Beuc) dont fait partie l’UFC-Que Choisir.
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Des remboursements, pas des avoirs !
Après le chaos survenu en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, de très nombreux voyageurs contraints d’annuler leurs vols ou leur séjour n’ont pas obtenu le remboursement immédiat de leurs dépenses mais, à la place, un avoir. D’autres ont même dû s’acquitter de frais pour annuler leur voyage. La réglementation française, en complète contradiction avec la législation européenne en vigueur, plus favorable aux consommateurs, a poussé Que Choisir et la CLCV (Association consommation logement cadre de vie) à saisir le Conseil d’État puis la Cour de justice européenne. Ces deux instances viennent de leur donner raison. Des lettres types disponibles sur notre site accompagnent les consommateurs dans leurs démarches.
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Mieux vaut un devis
Les formules de colocation pour seniors autonomes ont de quoi séduire. De manière générale, les organismes proposent à la fois un espace privé, un espace de vie commun et des auxiliaires de vie qui assurent le bon déroulement du quotidien des résidents, de jour comme de nuit. Le courrier d’une lectrice de Que Choisir a toutefois capté l’attention de la rédaction. Après avoir demandé un devis dans une structure de colocation « Âges & Vie », cette lectrice s’est aperçue que le montant estimé était bien supérieur à celui indiqué sur son site ! Explications.
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Vous pouvez encore les réduire
En plus d’un barème fiscal relevé en 2024 pour tenir compte de l’inflation, certaines situations ouvrent droit à des réductions et crédits d’impôt. Notre article passe en revue les dépenses courantes payées et les placements réalisés d’ici au 31 décembre 2023 permettant de baisser sa dépense fiscale en 2024. Attention toutefois, quelques niches fiscales s’avèrent risquées !
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Y aura-t-il du foie gras à Noël ?
Le foie gras, mets emblématique des repas de fin d’année, subit les conséquences de la grippe aviaire. C’est pourquoi l’offre sera limitée dans les rayons à l’approche de Noël cette année. Exceptionnellement, Que Choisir n’a pu tester les foies gras faute de disponibilité dans le commerce au moment voulu. Toutefois, des experts ont procédé à une dégustation dont les résultats seront publiés sur notre site à la mi-décembre. Que Choisir propose un guide d’achat et recommande de ne pas trop attendre pour en acheter.
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Pourquoi il est préférable de les éplucher
Que Choisir explique pourquoi il vaut mieux retirer la peau des végétaux, qu’ils soient bio ou non. Ce n’est pas pour la terre ou les résidus de pesticides éventuels, mais pour éliminer les restes d’une bactérie pathogène, le Bacillus thuringiensis (Bt), utilisée pour tuer les larves d’insectes. Des cas d’intoxication alimentaire ont été enregistrés et des liens sont en cours d’étude concernant des septicémies et une inflammation chronique de l’intestin favorisant des cancers… Par précaution, épluchons !
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N’est pas reconditionné qui veut
À la vente, des smartphones, ordinateurs ou robots ménagers peuvent être nommés d’« occasion », « remis à neuf » ou à l’« état neuf », mais la mention « reconditionné » suppose des conditions particulières comme divers tests de sécurité ou des fonctions originelles rétablies. Vous trouverez tous les détails à ce sujet dans notre article.
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Nouveau site pour tous