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Couverture Que Choisir Mensuel - 550

Que Choisir Mensuel N°550 septembre 2016

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Sommaire
  • p.4

    Libéralisation au point mort

  • p.13

    A quand la sortie des substances indésirables ?

  • p.16

    Colruyt, un belge très abordable

    Les associations locales de l’UFC-Que Choisir ont relevé dans 4 306 hypermarchés et supermarchés de métropole, de la Réunion et de la Nouvelle-Calédonie les prix de 81 produits à 70 % de marques nationales et à 30 % de marques de distributeur. L’écart entre deux magasins peut aller jusqu’à 129 €, et bien plus encore dans les îles ! Traditionnellement, l’Île-de-France et la Côte d’Azur sont plus onéreuses, mais c’est aussi le cas de départements où le manque de concurrence est flagrant. L’article met en avant un nouvel arrivant très compétitif mais ne couvrant pas encore beaucoup le territoire : le belge Colruyt. Si certaines enseignes font des efforts sur des rayons en particulier, Monoprix reste souvent le plus cher et les promotions ne peuvent entrer de ligne de compte dans les calculs au vu de leur manque de fiabilité… Les résultats sont détaillés ville par ville sur le site Internet et en fonction de l’écart avec le prix moyen du produit par enseigne et par département.

  • p.20

    Des citadins s'y mettent

    Nos déchets alimentaires, constitués en grande majorité d’eau, n’ont pas leur place dans l’incinérateur ni même en centre d’enfouissement où, en se décomposant, ils produisent de l’ammoniac et du méthane, un gaz à effet de serre. À l’horizon 2025, les Français devront avoir à disposition de quoi recycler ces biodéchets. « Que Choisir » montre, à travers plusieurs expériences à Rennes, Nantes, Paris et Besançon, le succès que remporte le compostage urbain aussi bien en habitat individuel que collectif. Pour encourager les citoyens au compostage, mieux vaudrait remplacer la taxe d’enlèvement des ordures ménagères par la tarification incitative, basée sur le poids des déchets jetés par les usagers et donc plus pertinente.

  • p.22

    Toxiques naturellement

    En agriculture conventionnelle comme biologique, il est indispensable d’utiliser des engrais ou des traitements permettant de lutter contre les ravageurs. Contrairement à une idée reçue, l’agriculture bio utilise des traitements, certes des phytosanitaires bio homologués, mais dont certains présentent des risques pour l’environnement. « Que Choisir » cite par exemple l’huile de neem (extraite des graines de margousier) et l’huile de thym, aux propriétés insecticides, dont les principes actifs sont toxiques et nocifs pour la nature. Le biocontrôle, à mi-chemin entre l’agriculture bio et l’agriculture conventionnelle, consiste à utiliser à la fois des substances naturelles et chimiques pour agir contre les bactéries ou virus transmis aux cultures par des insectes. Pour beaucoup d’agriculteurs, même si le biocontrôle a ses limites, il s’agit d’un compromis intéressant, l’objectif étant de recourir le moins possible à la chimie. Cette pratique n’est pas pour autant compatible avec l’agriculture bio, dont les cahiers des charges interdisent formellement l’usage de phytosanitaires de synthèse. Les pesticides dont la consommation a fortement chuté depuis 1970 ne sont plus la panacée : malgré leurs inconvénients, l’agriculture bio et le biocontrôle contribuent à assainir les pratiques agricoles.

  • p.26

    on ne s'y retrouve plus

    Près de 3 600 abonnés ont répondu à notre questionnaire de satisfaction concernant leurs habitudes d’achat et leur perception de 13 labels alimentaires. La majorité des répondants ont confiance dans le label Rouge et le label AB, auxquels ils associent volontiers des produits de qualité. En revanche, les produits d’origine (AOC/AOP) sont moins plébiscités, car près de la moitié des répondants cernent mal leur signification. Les consommateurs n’accordent pas de réel crédit aux labels « Élu produit de l’année » ou « Saveurs de l’année ». Enfin, nos abonnés marquent leur préférence pour l’achat de produits locaux sans appellation issus de circuits courts, directement du producteur au consommateur.

  • p.28

    L’AOC, chef-d’œuvre en péril

    Cet article explique les raisons de la perte de confiance dans les appellations d’origine contrôlée AOC/AOP des vins. L’Institut national de l’origine et de la qualité (l’INAO) a laissé s’installer une politique de marché où de nombreux vignerons souhaitaient ces labels pour attirer les acheteurs, au détriment d’un type de production et d’une qualité de produit. Aussi les appellations se sont-elles multipliées et les vins affadis, avec des prix très diversifiés. Les tentatives d’éclaircir les labels et ce marché ont toutes échoué. Nous sommes bien loin des motifs pour lesquels l’AOC avait été créée en 1935… D’autre part, des vignerons reconnus pour leur travail respectueux de la terre et la qualité gustative de leurs vins tentent de résister à cette homogénéisation, mais se sont vus retirer leur AOC par la dégustation d’agrément. L’article donne la parole à Alexandre Bain, qui a la confiance de nombreux chefs étoilés et a pourtant perdu l’appellation pouilly-fumé.

  • p.32

    De plus en plus sobres

    Avec des consommations d’eau divisées par trois en 15 ans et des consommations électriques raisonnables, le lave-vaisselle détenu par près des deux tiers des foyers n’a plus à démontrer son utilité. Notre essai comparatif porte sur 10 lave-vaisselle intégrables dont l’un est connecté, d’une capacité de 13 à 16 couverts. Les performances du programme principal (normal ou automatique) et du programme économique sont bonnes, mais le programme rapide nouvellement intégré dans le protocole de test présente des défauts. Pour chaque modèle testé, « Que Choisir » a calculé le coût annuel en fonction des programmes et indique qu’il est possible de réparer certaines pannes à condition de trouver les pièces détachées.

  • p.35

    Gare aux logiciels obsolètes

    L’UFC-Que Choisir a testé sur des critères de conception (qualité des matériaux et des finitions, test de solidité…), de téléphonie et de fonctions multimédias (SMS, photo, vidéo, MP3, courriels, GPS) 35 smartphones dont 18 à plus de 400 €, 11 entre 200 et 400 € et 6 à moins de 200 €. Pour chaque catégorie, deux appareils ont été mis en avant en tant que « meilleur choix » ou « bon choix ». L’article explique l’importance de mettre à jour les logiciels pour le bon fonctionnement de l’appareil et la sécurité de ses données. Attention, ces mises à jour ne sont pas proposées pour tous les produits : tout dépend de la politique des constructeurs. En effet, une surcouche logicielle est ajoutée pour personnaliser les téléphones, qui requiert des développements plus onéreux pour les mises à jour ; les constructeurs choisissent donc les modèles qui en bénéficieront. Un tableau indique désormais la dernière version d’Android disponible pour chaque smartphone testé. Si Google impose ses règles, comme la pré-installation de toutes ses applications, ce qui promeut son modèle économique sans concurrence, tous les téléphones ne sont pas « certifiés » Google. L’article donne des conseils pour bien choisir son appareil.

  • p.40

    Des économies sur les performances

    « Que Choisir » a testé 21 imprimantes multifonctions à jet d’encre qui, outre l’impression de photos et de documents, permettent aussi de scanner, copier, voire de faxer des documents. La gamme de prix est étendue : 70 et 500 €. La qualité et la rapidité d’impression, les fonctions scanner et copieur, la connectivité (y compris sans fil), la consommation d’énergie (y compris éteinte et en veille) et enfin le bruit ont permis d’évaluer tous les modèles pour le classement final. Les coûts d’impression ont été calculés, mais ce critère n’entre pas en ligne de compte dans la note globale. Toutes les imprimantes obtiennent la moyenne, la totalité ont la possibilité d’imprimer à partir d’un smartphone, en revanche seules quelques-unes possèdent la fonction « PictBridge » pour imprimer depuis un appareil photo.

  • p.42

    Poids plume, prix marteau

    Les « ultrabooks », ces ordinateurs portables combinant légèreté et performances, séduisent mais coûtent cher : un peu plus de 900 € en moyenne. Le prix fait-il vraiment toute la différence ? Pour répondre à cette question, « Que Choisir » a testé 15 modèles, des hauts de gamme dont le MacBook Air de Apple et des low cost vendus autour de 300 €. Après une évaluation menée en laboratoire des performances, de la qualité d’affichage, du son et de la construction, de l’autonomie de la batterie ainsi que de la connectique et de la facilité d’emploi, les points forts et les faiblesses des uns et des autres ont été mis à jour. Le verdict est…

  • p.44

    Une trousse au contenu nocif !

    Uniquement tenus de répondre à l’« obligation générale de sécurité » et en l’absence de réglementation précise, les fabricants de fournitures scolaires choisissent ou pas d’indiquer les composants potentiellement allergènes de leurs produits, ainsi que l’apposition ou non du symbole « danger » sur les emballages. Un défaut d’information qui sanctionne tous les consommateurs. En effet, sur les 52 produits testés par l’UFC-Que Choisir dont des colles à paillettes ou en stick, des crayons à papier HB avec embout gomme, des crayons de couleur, des stylos-billes ou rollers effaçables, des cartouche d’encre, des feutres et stylos parfumés, des feutres et marqueurs effaçables à sec, 19 seulement ne comportaient pas de substances nocives pour la santé. Les composants recherchés sont les phtalates, le formaldéhyde, les composés volatils, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les isothiazolinones (MIT, MCIT, BIT), le bisphénol A, le cadmium, le plomb… Lorsque les enfants mâchouillent certaines fournitures scolaires ou s’en mettent sur la peau, certaines sont très allergènes.

  • p.49

    Toujours accros aux pesticides !

    Depuis la loi de transition énergétique, l’interdiction au 1er janvier 2017 des pesticides dans les jardins doit permettre aux jardineries de les retirer progressivement de la vente jusqu’à cette date. L’UFC-Que Choisir a voulu en savoir plus et ses enquêteurs des actions locales ont visité, dans 78 départements, 700 magasins parmi des grandes chaînes de jardineries telles Jardiland, Truffaut, Villaverde et Botanic, mais aussi les rayons de magasins de bricolage et d’hypermarchés, des points de vente indépendants et des enseignes locales. Les questions aux vendeurs concernaient des problèmes courants qui peuvent se régler sans chimie (des pissenlits sur la pelouse, des mauvaises herbes dans une descente de garage et des pucerons sur des rosiers), mentionnant la présence d’animaux domestiques et d’enfants dans les jardins pour inciter à la prudence. Au final, des réponses édifiantes en matière de pollution et de santé ! Seules deux enseignes ont été relativement mesurées, avec des conseils de bons sens ou des produits bios. L’article transmet pour chaque cas de figure les solutions naturelles efficaces (purin d’ortie, désherbage thermique, insectes auxiliaires…) et met en garde contre les « mauvaises idées » à ne pas mettre en œuvre.

  • p.52

    Pas sûr que ce soit un bon plan

    À mi-chemin entre les traditionnels contrats d’assurance vie monosupports en euros, sécurisés mais peu rémunérateurs, et les contrats multisupports, plus risqués, les fonds eurocroissance sont devenus le nouveau produit d’assurance vie à la mode. À croire les assureurs, ils seraient sûrs, performants, offrant une épargne disponible, etc. Mais qu’en est-il réellement ? « Que Choisir » explique le fonctionnement de ces contrats puis analyse les arguments des commerciaux. Il recommande aux assurés la plus grande prudence. En effet, transformer ses fonds euros en fonds eurocroissance n’est pas dénué de risques.

  • p.55

    Cyberattaques, les virus se répandent

    Après les établissements financiers et les sites de commerce en ligne, les hôpitaux sont la nouvelle cible des cyberattaques, en partie facilitées par la vulnérabilité des systèmes d’information hospitaliers. Parmi les menaces, le ransomware ou rançongiciel est actuellement le plus inquiétant. Il consiste en un chantage informatique : le pirate verrouille le réseau et les fichiers du système informatique grâce à un virus qu’il ne désactive qu’après paiement d’une rançon, sésame pour récupérer les données de santé des patients. L’enquête expose la situation des hôpitaux français face à ce fléau mondial et les politiques de protection mises en place en prévention de ces risques (création d’un référent sécurité). Enfin, elle fait le point sur la sécurité des applications mobiles de santé, les bons réflexes à adopter et les labels développés par les sites pour sécuriser les données.

  • p.58

    Les soucis de Volkswagen font tache d'huile

    Un consommateur entretenant scrupuleusement son Audi TT 1.8 TFSI (essence) la voit, à 65 000 km au compteur, surconsommer du lubrifiant. En l’amenant dans un garage Volkswagen (du même groupe qu’Audi), il apprend qu’une réparation de plusieurs milliers d’euros doit être accomplie sur le moteur… Suite à quelques recherches sur Internet, il découvre que l’affaire émane de Volkswagen, que plusieurs pays sont touchés et que des actions de groupe (action class) ont même vu le jour aux États-Unis, forçant le constructeur à une compensation financière après réparation et même à étendre sa garantie. En France, la firme voudrait rester discrète, mais la multiplication des cas est indéniable et pourrait toucher également Seat et Skoda. Le consommateur en question fait donc expertiser son véhicule par le Syndicat des experts automobiles indépendants (le SEI), qui, après examen minutieux, confirme le défaut du moteur. Si d’autres consommateurs ont fait appel au SEI dans la même situation, la réponse du constructeur diffère quant à la somme prise en charge sur le prix total de la réparation, celle-ci allant de 3 241 à 14 500 € pour le même problème ! Ces différences de traitement justifieraient bien une action de groupe…

  • p.60

    Stop aux appels intempestifs

    Cette consopratique explique comment s’inscrire sur la liste Bloctel, remplaçant l’ex-liste Pacitel, afin de ne plus être démarché commercialement sur les téléphones fixes et portables. L’article indique la durée de validité, le fonctionnement et les actions à engager si les démarchages se poursuivent au-delà d’un mois après l’inscription.

  • p.60

    Comment échapper aux factures astronomiques

    Les services d’eau sont tenus d’alerter le consommateur quand une fuite ou un dysfonctionnement du compteur génère une augmentation anormale du volume d’eau consommé. L’intervention d’un plombier est alors indispensable pour attester d’une anomalie et la réparer. Seule cette procédure permet à l’usager de ne pas payer un surcoût de la facture, c’est-à-dire la part de la consommation excédant le double de sa consommation moyenne. Explications.

  • p.61

    Les règles pour se lancer

    Composter c’est recycler les déchets verts du jardin et de la maison en les amassant en tas pour qu’ils se décomposent. S’il est aisé de composter ses déchets à la campagne, c’est moins vrai lorsque l’on réside en ville. Néanmoins, le compostage en urbain commence à faire des adeptes d’autant qu’il représente un gain économique et environnemental. Cette consopratique explique comment installer et entretenir un compost, même si l’on habite en appartement, avec la liste des déchets autorisés.

  • p.61

    Un seul téléphone, plusieurs numéros

    Un smartphone double SIM offre la possibilité de gérer deux lignes téléphoniques, ce qui est avantageux notamment lorsqu’on veut séparer contacts professionnels et contacts personnels. Cette « consopratique » présente quelques modèles et offres mises en place par les opérateurs ainsi que des applications mobiles à télécharger.

  • p.63

    Tout feu, tout flamme

  • p.63

    Une argumentation au poil

  • p.63

    Cure d’austérité chez l’assureur

  • p.64

    Assurance chiens-chats

  • p.64

    Fausses notes dans la partition

  • p.64

    Plus rapide à facturer qu'à corriger

  • p.66

    Dérapage téléphoné

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Les plus du magazine

  • Une information fiable et indépendante sur votre consommation
  • Des essais comparatifs pour choisir les meilleurs produits au meilleur prix
  • Des conseils pour votre quotidien
  • Des alertes sur les dangers de certains produits

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Sommaire
  • p.4

    Libéralisation au point mort

  • p.13

    A quand la sortie des substances indésirables ?

  • p.16

    Colruyt, un belge très abordable

    Les associations locales de l’UFC-Que Choisir ont relevé dans 4 306 hypermarchés et supermarchés de métropole, de la Réunion et de la Nouvelle-Calédonie les prix de 81 produits à 70 % de marques nationales et à 30 % de marques de distributeur. L’écart entre deux magasins peut aller jusqu’à 129 €, et bien plus encore dans les îles ! Traditionnellement, l’Île-de-France et la Côte d’Azur sont plus onéreuses, mais c’est aussi le cas de départements où le manque de concurrence est flagrant. L’article met en avant un nouvel arrivant très compétitif mais ne couvrant pas encore beaucoup le territoire : le belge Colruyt. Si certaines enseignes font des efforts sur des rayons en particulier, Monoprix reste souvent le plus cher et les promotions ne peuvent entrer de ligne de compte dans les calculs au vu de leur manque de fiabilité… Les résultats sont détaillés ville par ville sur le site Internet et en fonction de l’écart avec le prix moyen du produit par enseigne et par département.

  • p.20

    Des citadins s'y mettent

    Nos déchets alimentaires, constitués en grande majorité d’eau, n’ont pas leur place dans l’incinérateur ni même en centre d’enfouissement où, en se décomposant, ils produisent de l’ammoniac et du méthane, un gaz à effet de serre. À l’horizon 2025, les Français devront avoir à disposition de quoi recycler ces biodéchets. « Que Choisir » montre, à travers plusieurs expériences à Rennes, Nantes, Paris et Besançon, le succès que remporte le compostage urbain aussi bien en habitat individuel que collectif. Pour encourager les citoyens au compostage, mieux vaudrait remplacer la taxe d’enlèvement des ordures ménagères par la tarification incitative, basée sur le poids des déchets jetés par les usagers et donc plus pertinente.

  • p.22

    Toxiques naturellement

    En agriculture conventionnelle comme biologique, il est indispensable d’utiliser des engrais ou des traitements permettant de lutter contre les ravageurs. Contrairement à une idée reçue, l’agriculture bio utilise des traitements, certes des phytosanitaires bio homologués, mais dont certains présentent des risques pour l’environnement. « Que Choisir » cite par exemple l’huile de neem (extraite des graines de margousier) et l’huile de thym, aux propriétés insecticides, dont les principes actifs sont toxiques et nocifs pour la nature. Le biocontrôle, à mi-chemin entre l’agriculture bio et l’agriculture conventionnelle, consiste à utiliser à la fois des substances naturelles et chimiques pour agir contre les bactéries ou virus transmis aux cultures par des insectes. Pour beaucoup d’agriculteurs, même si le biocontrôle a ses limites, il s’agit d’un compromis intéressant, l’objectif étant de recourir le moins possible à la chimie. Cette pratique n’est pas pour autant compatible avec l’agriculture bio, dont les cahiers des charges interdisent formellement l’usage de phytosanitaires de synthèse. Les pesticides dont la consommation a fortement chuté depuis 1970 ne sont plus la panacée : malgré leurs inconvénients, l’agriculture bio et le biocontrôle contribuent à assainir les pratiques agricoles.

  • p.26

    on ne s'y retrouve plus

    Près de 3 600 abonnés ont répondu à notre questionnaire de satisfaction concernant leurs habitudes d’achat et leur perception de 13 labels alimentaires. La majorité des répondants ont confiance dans le label Rouge et le label AB, auxquels ils associent volontiers des produits de qualité. En revanche, les produits d’origine (AOC/AOP) sont moins plébiscités, car près de la moitié des répondants cernent mal leur signification. Les consommateurs n’accordent pas de réel crédit aux labels « Élu produit de l’année » ou « Saveurs de l’année ». Enfin, nos abonnés marquent leur préférence pour l’achat de produits locaux sans appellation issus de circuits courts, directement du producteur au consommateur.

  • p.28

    L’AOC, chef-d’œuvre en péril

    Cet article explique les raisons de la perte de confiance dans les appellations d’origine contrôlée AOC/AOP des vins. L’Institut national de l’origine et de la qualité (l’INAO) a laissé s’installer une politique de marché où de nombreux vignerons souhaitaient ces labels pour attirer les acheteurs, au détriment d’un type de production et d’une qualité de produit. Aussi les appellations se sont-elles multipliées et les vins affadis, avec des prix très diversifiés. Les tentatives d’éclaircir les labels et ce marché ont toutes échoué. Nous sommes bien loin des motifs pour lesquels l’AOC avait été créée en 1935… D’autre part, des vignerons reconnus pour leur travail respectueux de la terre et la qualité gustative de leurs vins tentent de résister à cette homogénéisation, mais se sont vus retirer leur AOC par la dégustation d’agrément. L’article donne la parole à Alexandre Bain, qui a la confiance de nombreux chefs étoilés et a pourtant perdu l’appellation pouilly-fumé.

  • p.32

    De plus en plus sobres

    Avec des consommations d’eau divisées par trois en 15 ans et des consommations électriques raisonnables, le lave-vaisselle détenu par près des deux tiers des foyers n’a plus à démontrer son utilité. Notre essai comparatif porte sur 10 lave-vaisselle intégrables dont l’un est connecté, d’une capacité de 13 à 16 couverts. Les performances du programme principal (normal ou automatique) et du programme économique sont bonnes, mais le programme rapide nouvellement intégré dans le protocole de test présente des défauts. Pour chaque modèle testé, « Que Choisir » a calculé le coût annuel en fonction des programmes et indique qu’il est possible de réparer certaines pannes à condition de trouver les pièces détachées.

  • p.35

    Gare aux logiciels obsolètes

    L’UFC-Que Choisir a testé sur des critères de conception (qualité des matériaux et des finitions, test de solidité…), de téléphonie et de fonctions multimédias (SMS, photo, vidéo, MP3, courriels, GPS) 35 smartphones dont 18 à plus de 400 €, 11 entre 200 et 400 € et 6 à moins de 200 €. Pour chaque catégorie, deux appareils ont été mis en avant en tant que « meilleur choix » ou « bon choix ». L’article explique l’importance de mettre à jour les logiciels pour le bon fonctionnement de l’appareil et la sécurité de ses données. Attention, ces mises à jour ne sont pas proposées pour tous les produits : tout dépend de la politique des constructeurs. En effet, une surcouche logicielle est ajoutée pour personnaliser les téléphones, qui requiert des développements plus onéreux pour les mises à jour ; les constructeurs choisissent donc les modèles qui en bénéficieront. Un tableau indique désormais la dernière version d’Android disponible pour chaque smartphone testé. Si Google impose ses règles, comme la pré-installation de toutes ses applications, ce qui promeut son modèle économique sans concurrence, tous les téléphones ne sont pas « certifiés » Google. L’article donne des conseils pour bien choisir son appareil.

  • p.40

    Des économies sur les performances

    « Que Choisir » a testé 21 imprimantes multifonctions à jet d’encre qui, outre l’impression de photos et de documents, permettent aussi de scanner, copier, voire de faxer des documents. La gamme de prix est étendue : 70 et 500 €. La qualité et la rapidité d’impression, les fonctions scanner et copieur, la connectivité (y compris sans fil), la consommation d’énergie (y compris éteinte et en veille) et enfin le bruit ont permis d’évaluer tous les modèles pour le classement final. Les coûts d’impression ont été calculés, mais ce critère n’entre pas en ligne de compte dans la note globale. Toutes les imprimantes obtiennent la moyenne, la totalité ont la possibilité d’imprimer à partir d’un smartphone, en revanche seules quelques-unes possèdent la fonction « PictBridge » pour imprimer depuis un appareil photo.

  • p.42

    Poids plume, prix marteau

    Les « ultrabooks », ces ordinateurs portables combinant légèreté et performances, séduisent mais coûtent cher : un peu plus de 900 € en moyenne. Le prix fait-il vraiment toute la différence ? Pour répondre à cette question, « Que Choisir » a testé 15 modèles, des hauts de gamme dont le MacBook Air de Apple et des low cost vendus autour de 300 €. Après une évaluation menée en laboratoire des performances, de la qualité d’affichage, du son et de la construction, de l’autonomie de la batterie ainsi que de la connectique et de la facilité d’emploi, les points forts et les faiblesses des uns et des autres ont été mis à jour. Le verdict est…

  • p.44

    Une trousse au contenu nocif !

    Uniquement tenus de répondre à l’« obligation générale de sécurité » et en l’absence de réglementation précise, les fabricants de fournitures scolaires choisissent ou pas d’indiquer les composants potentiellement allergènes de leurs produits, ainsi que l’apposition ou non du symbole « danger » sur les emballages. Un défaut d’information qui sanctionne tous les consommateurs. En effet, sur les 52 produits testés par l’UFC-Que Choisir dont des colles à paillettes ou en stick, des crayons à papier HB avec embout gomme, des crayons de couleur, des stylos-billes ou rollers effaçables, des cartouche d’encre, des feutres et stylos parfumés, des feutres et marqueurs effaçables à sec, 19 seulement ne comportaient pas de substances nocives pour la santé. Les composants recherchés sont les phtalates, le formaldéhyde, les composés volatils, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les isothiazolinones (MIT, MCIT, BIT), le bisphénol A, le cadmium, le plomb… Lorsque les enfants mâchouillent certaines fournitures scolaires ou s’en mettent sur la peau, certaines sont très allergènes.

  • p.49

    Toujours accros aux pesticides !

    Depuis la loi de transition énergétique, l’interdiction au 1er janvier 2017 des pesticides dans les jardins doit permettre aux jardineries de les retirer progressivement de la vente jusqu’à cette date. L’UFC-Que Choisir a voulu en savoir plus et ses enquêteurs des actions locales ont visité, dans 78 départements, 700 magasins parmi des grandes chaînes de jardineries telles Jardiland, Truffaut, Villaverde et Botanic, mais aussi les rayons de magasins de bricolage et d’hypermarchés, des points de vente indépendants et des enseignes locales. Les questions aux vendeurs concernaient des problèmes courants qui peuvent se régler sans chimie (des pissenlits sur la pelouse, des mauvaises herbes dans une descente de garage et des pucerons sur des rosiers), mentionnant la présence d’animaux domestiques et d’enfants dans les jardins pour inciter à la prudence. Au final, des réponses édifiantes en matière de pollution et de santé ! Seules deux enseignes ont été relativement mesurées, avec des conseils de bons sens ou des produits bios. L’article transmet pour chaque cas de figure les solutions naturelles efficaces (purin d’ortie, désherbage thermique, insectes auxiliaires…) et met en garde contre les « mauvaises idées » à ne pas mettre en œuvre.

  • p.52

    Pas sûr que ce soit un bon plan

    À mi-chemin entre les traditionnels contrats d’assurance vie monosupports en euros, sécurisés mais peu rémunérateurs, et les contrats multisupports, plus risqués, les fonds eurocroissance sont devenus le nouveau produit d’assurance vie à la mode. À croire les assureurs, ils seraient sûrs, performants, offrant une épargne disponible, etc. Mais qu’en est-il réellement ? « Que Choisir » explique le fonctionnement de ces contrats puis analyse les arguments des commerciaux. Il recommande aux assurés la plus grande prudence. En effet, transformer ses fonds euros en fonds eurocroissance n’est pas dénué de risques.

  • p.55

    Cyberattaques, les virus se répandent

    Après les établissements financiers et les sites de commerce en ligne, les hôpitaux sont la nouvelle cible des cyberattaques, en partie facilitées par la vulnérabilité des systèmes d’information hospitaliers. Parmi les menaces, le ransomware ou rançongiciel est actuellement le plus inquiétant. Il consiste en un chantage informatique : le pirate verrouille le réseau et les fichiers du système informatique grâce à un virus qu’il ne désactive qu’après paiement d’une rançon, sésame pour récupérer les données de santé des patients. L’enquête expose la situation des hôpitaux français face à ce fléau mondial et les politiques de protection mises en place en prévention de ces risques (création d’un référent sécurité). Enfin, elle fait le point sur la sécurité des applications mobiles de santé, les bons réflexes à adopter et les labels développés par les sites pour sécuriser les données.

  • p.58

    Les soucis de Volkswagen font tache d'huile

    Un consommateur entretenant scrupuleusement son Audi TT 1.8 TFSI (essence) la voit, à 65 000 km au compteur, surconsommer du lubrifiant. En l’amenant dans un garage Volkswagen (du même groupe qu’Audi), il apprend qu’une réparation de plusieurs milliers d’euros doit être accomplie sur le moteur… Suite à quelques recherches sur Internet, il découvre que l’affaire émane de Volkswagen, que plusieurs pays sont touchés et que des actions de groupe (action class) ont même vu le jour aux États-Unis, forçant le constructeur à une compensation financière après réparation et même à étendre sa garantie. En France, la firme voudrait rester discrète, mais la multiplication des cas est indéniable et pourrait toucher également Seat et Skoda. Le consommateur en question fait donc expertiser son véhicule par le Syndicat des experts automobiles indépendants (le SEI), qui, après examen minutieux, confirme le défaut du moteur. Si d’autres consommateurs ont fait appel au SEI dans la même situation, la réponse du constructeur diffère quant à la somme prise en charge sur le prix total de la réparation, celle-ci allant de 3 241 à 14 500 € pour le même problème ! Ces différences de traitement justifieraient bien une action de groupe…

  • p.60

    Stop aux appels intempestifs

    Cette consopratique explique comment s’inscrire sur la liste Bloctel, remplaçant l’ex-liste Pacitel, afin de ne plus être démarché commercialement sur les téléphones fixes et portables. L’article indique la durée de validité, le fonctionnement et les actions à engager si les démarchages se poursuivent au-delà d’un mois après l’inscription.

  • p.60

    Comment échapper aux factures astronomiques

    Les services d’eau sont tenus d’alerter le consommateur quand une fuite ou un dysfonctionnement du compteur génère une augmentation anormale du volume d’eau consommé. L’intervention d’un plombier est alors indispensable pour attester d’une anomalie et la réparer. Seule cette procédure permet à l’usager de ne pas payer un surcoût de la facture, c’est-à-dire la part de la consommation excédant le double de sa consommation moyenne. Explications.

  • p.61

    Les règles pour se lancer

    Composter c’est recycler les déchets verts du jardin et de la maison en les amassant en tas pour qu’ils se décomposent. S’il est aisé de composter ses déchets à la campagne, c’est moins vrai lorsque l’on réside en ville. Néanmoins, le compostage en urbain commence à faire des adeptes d’autant qu’il représente un gain économique et environnemental. Cette consopratique explique comment installer et entretenir un compost, même si l’on habite en appartement, avec la liste des déchets autorisés.

  • p.61

    Un seul téléphone, plusieurs numéros

    Un smartphone double SIM offre la possibilité de gérer deux lignes téléphoniques, ce qui est avantageux notamment lorsqu’on veut séparer contacts professionnels et contacts personnels. Cette « consopratique » présente quelques modèles et offres mises en place par les opérateurs ainsi que des applications mobiles à télécharger.

  • p.63

    Tout feu, tout flamme

  • p.63

    Une argumentation au poil

  • p.63

    Cure d’austérité chez l’assureur

  • p.64

    Assurance chiens-chats

  • p.64

    Fausses notes dans la partition

  • p.64

    Plus rapide à facturer qu'à corriger

  • p.66

    Dérapage téléphoné

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Les plus du magazine

  • Une information fiable et indépendante sur votre consommation
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Questions fréquentes

Quels magazines et livres puis-je commander en ligne ?

Vous pouvez commander tous les magazines Que Choisir (Que Choisir Mensuels, Que Choisir Argent, Que Choisir Pratique, Que Choisir Santé) soit en format papier soit en format numérique (PDF), ainsi que tous les livres en format papier.

Votre commande n’est pas limitée en nombre. En revanche selon le nombre d’articles commandés, le prix de la participation aux frais de port variera.

Vous pouvez commander à la fois des magazines en format papier et format numérique.

Comment consulter et/ou télécharger mon magazine en format numérique ?

Vous pouvez accéder à votre magazine en version numérique soit en vous identifiant sur la page https://kiosque.quechoisir.org soit via « Mon Compte » dans la rubrique « vos commandes ».

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Vous pouvez consulter tous les magazines de la formule à laquelle vous êtes abonné.
Par exemple, si vous avez souscrit à la formule « Mensuels + Hors-série Argent » vous ne pourrez accéder en version numérique qu’aux Que Choisir Mensuels et Que Choisir Argent. Vous disposez d’un minimum de 3 années d’archives numériques.

La consultation des archives n’est pas limitée dans le temps durant la durée de votre abonnement aux revues « papier » de Que Choisir. Vous disposez d’un minimum de 3 années d’archives qui s’incrémentent ensuite au fur et à mesure de votre abonnement.
Une fois votre abonnement terminé vous ne pourrez plus accéder ni télécharger les archives, sauf à passer commande et à régler celle-ci.

Le nombre de téléchargement n’est pas limité tant que votre abonnement aux revues Que Choisir et/ou Que Choisir Santé est en cours.

Quelle est la différence entre la « liseuse en ligne » et le téléchargement PDF de la revue ?

La liseuse en ligne vous permet de consulter sur votre écran d’ordinateur votre magazine en mode feuilletage comme vous le feriez chez vous. La liseuse vous permet également de sélectionner et d’imprimer la partie d’un article qui vous intéresse. Vous pourrez également zoomer le contenu. La liseuse n’est disponible que via le https://kiosque.quechoisir.org et si vous êtes connecté(e) à Internet avec, préférablement, du haut débit.

Le téléchargement en version PDF vous permet de conserver sur votre ordinateur l’intégralité du contenu du magazine choisi. Ainsi, même sans accès internet vous pourrez consulter votre journal. Le téléchargement concerne l’ensemble d’un numéro.

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