Que Choisir Santé N° 44 - novembre 2010
Seuls les abonnés à nos magazines peuvent les feuilleter en ligne.
Vous êtes abonné et vous n’avez pas d’identifiant ?

Si vous êtes abonné et que vous n’avez pas d’identifiant, cliquez ici.
Sommaire
- p. 1
Dossier santé Faites le nécessaire, pas plus !
Le bilan de santé jouit d’une bonne image auprès du public. L’Assurance maladie en propose un gratuitement à tous les assurés. Des établissements privés voguent même sur ce créneau en proposant toute sorte de check-up. Pour autant, la question de sa pertinence mérite d’être posée. Les premières études d’efficacité menées dans les années 70 ne sont en effet pas parvenues à en prouver l’utilité. Et les experts aujourd’hui ne recommandent pas un bilan régulier. Que Choisir Santé explique en quoi consistent les actes de dépistage, insiste sur le fait que dépister n’est pas anodin puisque susceptible d’engendrer des effets indésirables. Ce dossier sépare le bon grain de l’ivraie : distingue les déconseillés (scanner corps entier…) des recommandés (frottis cervical…) et montre que la majorité des examens ne sont ni recommandés ni déconseillés !
- p. 2
Editorial Mieux vaut tôt que jamais
Les soins palliatifs améliorent la qualité de vie et l’humeur des malades mais doivent aussi être considérés comme une aide parallèle au traitement. Selon une étude parue dans le New England Journal of Medicine, des malades atteints d’un cancer du poumon métastasé ayant bénéficié de soins palliatifs ont survécu 2,7 mois de plus en subissant des traitements moins agressifs.
- p. 2
Actualité Culture (physique) contre nature
Selon des chercheurs, l’exercice physique même modéré c’est-à-dire un mode de vie actif atténuerait l’effet des versions de gènes prédisposant à l’obésité.
- p. 2
Actualité Une consommation à risque
Une large étude menée en Angleterre et portant sur 115 000 personnes a mis en évidence une association significative entre la prise de neuroleptiques et le risque thrombo-embolique. Le risque était plus important pour les neuroleptiques atypiques : risperdone (Risperdal) et olanzapine (Zyprexa).
- p. 3
Actualité Peut vraiment mieux faire !
Des experts ont analysé près d’une centaine d’ordonnances de patients atteints de plusieurs maladies. Bilan : deux sur trois présentaient un danger potentiel, près de six sur dix pouvaient être optimisées (précisions de prise, suppression de médicaments inefficaces etc.). Conclusion de l’étude : faire revoir régulièrement son ordonnance avant toute introduction d’un médicament nouveau.
- p. 3
Actualité Vive le chewing-gum
La mastication de chewing-gum permet semble-t-il d’accélérer la reprise du transit intestinal après une intervention chirurgicale abdominale et d’écourter son séjour hospitalier. Ce, sans effet indésirable notable.
- p. 3
Actualité Double peine pour le coeur
Une récente étude s’est penchée sur le lien dépression-maladie cardiaque. Suivant 6 000 personnes pendant cinq ans et demi, ses auteurs ont noté que les personnes à la fois déprimées et malades du cœur ont augmenté leur risque de décès par rapport aux sujets ne présentant qu’une seule de ces pathologies. Ce risque est près de trois fois supérieur à celui des personnes en bonne santé. Les professionnels de santé, selon eux, devraient mieux repérés les troubles dépressifs chez les patients cardiaques.
- p. 8
Histoire de Santé « Je me suis fait opérer d'une hernie sous hypnose »
Martine Meunier-Mourin, enseignante belge, a choisi de se faire opérer d’une hernie inguinale , une hernie au niveau de l’aine, sous hypnose. Son anesthésiste lui explique qu’elle sera présente pendant la durée de l’intervention, que sa voix la guidera pour l’extraire de la réalité, que Martine ne dormira pas mais sera dans une forme de conscience parallèle. De fait, tout se passe sans douleur ni angoisse tant et si bien que notre enseignante n’hésiterait pas à le refaire… Que Choisir Santé explique ce qu’est l’hypnose médicale, ses avantages, ses indications, les professionnels de santé qui la pratiquent en France, et rappelle par ailleurs, les risques liés à l’anesthésie générale.
- p. 10
Décryptage Choisir son hôpital
Au début des années 2000 aux Etats-Unis puis dans d’autres pays, Royaume-Uni, Canada etc. des sites Internet ont vu le jour permettant au grand public de comparer et ce faisant de choisir son hôpital sur la base de plusieurs indicateurs : satisfaction des patients hospitalisés, taux de mortalité, taux d’infection, de réadmission... En France, malgré des annonces en ce sens en 2008, les pouvoirs publics ont choisi de diffuser des indicateurs de moyens (équipements, activités) et non de résultats (complications iatrogènes, taux de mortalité..), ainsi le site Platines du ministère de la Santé ou les rapports de certification de la HAS plutôt abscons. Dans ce contexte, plusieurs initiatives méritent d’être soulignées malgré leurs données parcellaires et techniques : les palmarès des hôpitaux établis par les journaux, le service Priorité santé mutualiste de la Mutualité française, la plate-forme de santé de Santéclair.
- p. 11
Mieux se connaître Trouver bon ongle à son pied
Bon nombre d’altérations des ongles des pieds dénotent des maladies sous-jacentes. Dans ce « Mieux se connaître pour se soigner », Que Choisir Santé passe en revue ce qui se cache derrière chaque symptômes (changement de coloration, épaississement, taches sombres sous l’ongle, douleurs d’un ongle incarné), les traitements à envisager (vernis antifongique, médicaments, perforation de l’ongle etc.) et les mesures préventives (comment couper ses ongles notamment).
- p. 13
Médicament L'augmentation des graisses dans le sang
Une augmentation du taux de graisse dans le sang (hyperlipidémie causée par une augmentation du cholestérol dans le sang ou des triglycérides) constitue un facteur de risques cardiovasculaires et peut par exemple entraîner, en cas d’augmentation des triglycérides importante, une pancréatite aiguë. Ces hyperlipidémies peuvent être induites par la prise de certains médicaments listés ici (bétabloquants, diurétiques, corticoïdes etc). Attention, les autorités sanitaires soulignent qu’elles ne doivent pas être traitées par des médicaments hypolipémiants.
- p. 16
Gros plan Les antécédents familiaux
On entend par « antécédents familiaux », les pathologies dont souffrent ou ont souffert nos parents directs (père, mère, frère, sœur, oncle, tante et grands-parents). Cette histoire familiale, demandée par le médecin, est précieuse parce qu’elle lui indiquera nos prédispositions à une maladie (cancer du sein, colorectal, diabète de type 2 et maladies coronarienne) et lui permettra d’adapter notre suivi médical.