Essentiel mais maltraité

Le périnée désigne un ensemble de muscles et de tissus de soutien délimités par le pubis et le coccyx. Présent chez l’homme et chez la femme, il soutient les organes au niveau du bassin, assure la continence et joue un rôle important dans le plaisir sexuel. Il arrive cependant qu’il soit affaibli sous l’effet de lourdes charges, après un accouchement, du fait de l’âge, une constipation chronique, une hypertrophie ou une opération de la prostate... Or, lorsqu’il devient trop relâché (hypoactif) ou trop contracté (hyperactif), il peut causer des douleurs lors des rapports sexuels, de l’incontinence urinaire ou encore un prolapsus c’est-à-dire une descente des organes pelviens. Une rééducation permet alors de renforcer les muscles du périnée et de traiter la gêne. La prise en charge est personnalisée suivant la situation de chacun : prise en charge comportementale, électrostimulation, biofeedback, exercices, etc.

L'autohypnose

Changer d’état de conscience et se mettre soi-même en état d’hypnose peut s’avérer être un exercice simple et efficace pour soulager bien des maux. Explications.

"Il faut contraindre l'installation des jeunes médecins"

Maxime Lebigot habite Laval en Mayenne, un département pionnier de la désertification médicale. À la naissance de son fils, il se heurte au manque de pédiatre dans sa région et n’a de solution que les urgences. Ce sera donc son combat. Il est à l’origine de la création de l’Association de citoyens contre les déserts médicaux (ACCDM) dont la principale revendication est d’obliger les jeunes médecins à s’installer pendant leurs 3 ou 4 premières années d’exercice en zones sous-dotées. En parallèle à son témoignage, « Que Choisir Santé » fait le point sur les effectifs médicaux et les inégalités territoriales de santé.

Prédire les effets d'un médicament avec la génétique

La pharmacogénétique étudie les mécanismes d’origine génétique intervenant dans la réponse aux médicaments avec pour objectif l’optimisation des traitements et la diminution des effets secondaires. Ainsi à partir d’une prise de sang ou d’un prélèvement de salive, il est possible de rechercher les variations génétiques de susceptibilités à un médicament. Sur les 112 tests disponibles à ce jour, 3 sont obligatoires. « Que Choisir Santé » dresse la liste des médicaments dont la toxicité peut être détectée par un test génétique.

À qui profite le contrôle ?

La surveillance de la glycémie est limitée à certains patients dans le diabète de type 2 et ne « doit pas être une mesure généralisée » a rappelé la Haute Autorité de santé dans un guide de bon usage. Malgré cet avertissement, les fabricants de lecteurs poussent à toujours plus d’autocontrôles, ce qui entraine finalement à un excès de prescriptions et de remboursements de bandelettes par l’Assurance maladie ainsi qu’à un accroissement de stress chez les patients. « Que Choisir Santé » rappelle le bon usage des lecteurs pour les diabétiques de type 2.

L'hôpital n'est pas la seule solution

Les services des urgences hospitalières sont saturés, les délais de prise en charge ne cessent de s’allonger. Que faire alors quand on a besoin de consulter rapidement ? Des solutions ont vu le jour mais cette offre de soins n’est ni bien connue des patients ni bien répertoriée : le 15, les centres de soins non programmés, les maisons médicales de garde, SOS médecins, la téléconsultation, etc. « Que Choisir Santé » présente ces structures et services, dont certains sont proposés par des mutuelles.

Les essentiels de l'armoire à pharmacie

On a tous dans notre armoire à pharmacie des médicaments et du matériel qu’on conserve sans savoir réellement s’il est encore utile ou pas. Ce « Focus » fait le tri pour nous et indique ce qu’il faut avoir chez soi, ce qui peut être utile au cas par cas et enfin ce qui s’avère inutile.