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Couverture Que Choisir Santé - 174

Que Choisir Santé N°174 septembre 2022

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Sommaire
  • p.2

    Hommes et Terre, une même santé

    Les hôpitaux travaillent aussi à réduire leurs gaz à effet de serre. Des anesthésistes livrent ainsi des pistes de remplacement des gaz utilisés dans les blocs chirurgicaux dont le pouvoir de réchauffement est énorme, dans un numéro récent du « British Medical Journal ». Ces initiatives témoignent de la montée du mouvement mondial appelé One Health (« une seule santé ») qui réfléchit à l’impact écologique des soins et à l’urgence climatique. Il repose sur l’idée que santé humaine, animale et environnementale sont interdépendantes.

  • p.2

    La dignité est un droit

    Le tribunal de Nanterre vient de condamner le groupe Orpea à verser 65 000 € de dommages et intérêts pour négligence après le décès d’une résidente des suites d’une double fracture du fémur. Le tribunal a rappelé « l’obligation légale des Ehpad d’assurer la dignité, l’intégrité et la sécurité des personnes titulaires de contrats de séjour ».

  • p.2

    Surveiller aussi son foie

    À l’instar de l’alcool, le diabète peut être impliqué dans la maladie chronique du foie et aboutir à une stéatohépatite non alcoolique (NASH) qui favorise la cirrhose et le cancer du foie. Compte-tenu de ce plus grand risque, un dépistage régulier de la fibrose hépatite, bon marqueur de la maladie, semble pertinent chez les personnes diabétiques, avancent des chercheurs.

  • p.3

    Une rééducation au long cours

    La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier ses premières recommandations concernant la rééducation utile des fonctions motrices et cognitives, six mois après la survenue de l’AVC et au-delà. Certains soins ont montré un bénéfice durable : la rééducation de l’équilibre, le biofeedback, les programmes d’activité physique ou la réalité virtuelle. D’autres en revanche, comme la balnéothérapie, les étirements et l’acupuncture, n’ont pas fait leurs preuves.

  • p.3

    Ni bêtacarotène ni vitamine E

    La supplémentation en vitamines E et en bêtacarotène n’est pas recommandée en prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers, affirme l’USPSTF américain. Le groupe de travail déconseille en effet la prise de suppléments de bêtacarotène en raison d’une augmentation possible du risque de cancer du poumon, et la prise de suppléments de vitamine E parce qu’elle peut entrainer des AVC hémorragiques à haute dose.

  • p.3

    Un bon pronostic de santé

    Se tenir 10 secondes sur un seul pied serait un bon indicateur de la santé à venir vient de montrer une nouvelle étude. Ainsi, dans la cohorte suivie de personnes âgées de 50 à 75 ans, ceux qui n’y arrivaient pas, avaient un risque de décès accru de 84%, qu’elle qu’en soit la cause, au cours des 7 années suivantes. Les auteurs suggèrent donc ce petit test d’équilibre simple et rapide à mettre en œuvre.

  • p.4

    Comment en sortir ?

    L’utilisation de certains médicaments courants entraîne un risque d’addiction. Ainsi, le nombre de dossiers relatifs à la dépendance au tradamol, cet antidouleur opioïde le plus délivré en France et qui entraîne le plus d’hospitalisations, ne cesse d’augmenter dans les centres d’addictovigilance. Qu’entend-on réellement par dépendance médicamenteuse ? Comment la repérer ? Et, quels sont donc les médicaments les plus concernés ? « Que Choisir Santé » passe en revue les classes thérapeutiques les plus à risques - antidépresseurs, corticoïdes, antidouleurs opioïdes, tranquillisants et somnifères – en précisant les molécules concernées, les risques en cas d’arrêt brutal, les modalités de sevrage et les solutions de secours. Sortir de la dépendance demande en effet une programmation et un accompagnement.

  • p.8

    Qu'est-ce que l'EMDR ?

    L'EMDR pour « retraitement et désensibilisation par le mouvement des yeux» en français est une thérapie utilisée pour se libérer d'un état de stress post-traumatique - un état d’anxiété chronique chez les personnes ayant vécu un traumatisme psychique intense-. Il s'agit de réactiver brièvement le souvenir traumatique passé par une série de mouvements oculaires pour l'accepter. Le protocole est précis et la technique, efficace, a été reconnue comme « traitement de choix » du stress post-traumatique par la Haute Autorité de santé en 2007. Les résultats sont encourageants pour d’autres troubles.

  • p.9

    "Je me bats contre un système défaillant"

    Philippe Coville a été traité par un antibiotique de la famille des fluoroquinolones pour une banale infection urinaire. Au bout de 10 jours, les premiers effets secondaires apparaissent : des douleurs très fortes dans les membres l’empêchant de marcher. Il témoigne des problèmes très handicapants qu’il subit depuis, au quotidien, afin d’alerter sur les dangers graves, durables et potentiellement irréversibles causés par ces médicaments. « Que Choisir Santé » souligne, à ce propos, le retard français en matière d’information et de précaution d’usage des fluoroquinolones.

  • p.10

    Des médicaments toxiques pour la vue

    Des diurétiques, des corticoïdes, des antidépresseurs, des anti-inflammatoires non stéroïdiens et bien d’autres classes de médicaments sont susceptibles de toucher les structures de l’œil (cornée, cristallin, rétine, nerf optique) et de provoquer des troubles de la vue : gêne d’accommodation, cataracte, glaucome, syndromes de Stevens-Johnson et Lyell, etc. « Que Choisir Santé » passe en revue les principales molécules incriminées.

  • p.11

    Un traitement vital devenu hors de prix

    L’insuline est le traitement de base des diabétiques. Or, son prix devient prohibitif : aux États-Unis, bon nombre de patients sans assurance n’y ont plus accès tandis qu’en France, son coût grève le budget de la Sécurité sociale. Et, les nouvelles insulines (Lantus) sont toujours plus chères que les précédentes. Comment en est-on arrivé là ? Ces très fortes augmentations de prix sont-elles justifiées ? L’insuline est aux mains de 3 gros laboratoires, Novo Nordisk, Eli Lilly et Sanofi qui, par des pseudo-innovations, arrivent à maintenir de tels niveaux de prix. Mais les pressions s’accroissent en faveur d’un accès universel à cette molécule, à l’instar du projet Open Insulin.

  • p.12

    Gérer le traitement soi-même

    Les traitements anti-cancéreux oraux à prendre sous forme de comprimés sont en plein essor car ils améliorent grandement la qualité de vie des patients. Cependant, ils nécessitent une attention particulière : que faire en cas d’oubli d’une prise ? Comment se traiter hors de chez soi ? Quand faut-il s’inquiéter ? Et comment faire face aux effets secondaires ? « Que Choisir Santé » donne de précieux conseils à connaître pour gérer en toute tranquillité son traitement.

  • p.16

    Entretenir la mobilité de son cou

    Ce « Focus » détaille des exercices d’étirement, de souplesse et de renforcement des muscles simples et utiles pour soulager votre cou et entretenir sa mobilité.

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Les plus du magazine

  • Une information fiable et indépendante sur votre santé
  • Une expertise de praticiens reconnus : médecins, chercheurs, pharmacologue
  • Un décryptage objectif des maux courants qui nous empoisonnent la vie (douleurs musculaires, migraines…) et des sujets d’actualité
  • Une fiche médicaments pour éviter les effets secondaires et les interactions fâcheuses

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    Les hôpitaux travaillent aussi à réduire leurs gaz à effet de serre. Des anesthésistes livrent ainsi des pistes de remplacement des gaz utilisés dans les blocs chirurgicaux dont le pouvoir de réchauffement est énorme, dans un numéro récent du « British Medical Journal ». Ces initiatives témoignent de la montée du mouvement mondial appelé One Health (« une seule santé ») qui réfléchit à l’impact écologique des soins et à l’urgence climatique. Il repose sur l’idée que santé humaine, animale et environnementale sont interdépendantes.

  • p.2

    La dignité est un droit

    Le tribunal de Nanterre vient de condamner le groupe Orpea à verser 65 000 € de dommages et intérêts pour négligence après le décès d’une résidente des suites d’une double fracture du fémur. Le tribunal a rappelé « l’obligation légale des Ehpad d’assurer la dignité, l’intégrité et la sécurité des personnes titulaires de contrats de séjour ».

  • p.2

    Surveiller aussi son foie

    À l’instar de l’alcool, le diabète peut être impliqué dans la maladie chronique du foie et aboutir à une stéatohépatite non alcoolique (NASH) qui favorise la cirrhose et le cancer du foie. Compte-tenu de ce plus grand risque, un dépistage régulier de la fibrose hépatite, bon marqueur de la maladie, semble pertinent chez les personnes diabétiques, avancent des chercheurs.

  • p.3

    Une rééducation au long cours

    La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier ses premières recommandations concernant la rééducation utile des fonctions motrices et cognitives, six mois après la survenue de l’AVC et au-delà. Certains soins ont montré un bénéfice durable : la rééducation de l’équilibre, le biofeedback, les programmes d’activité physique ou la réalité virtuelle. D’autres en revanche, comme la balnéothérapie, les étirements et l’acupuncture, n’ont pas fait leurs preuves.

  • p.3

    Ni bêtacarotène ni vitamine E

    La supplémentation en vitamines E et en bêtacarotène n’est pas recommandée en prévention des maladies cardiovasculaires et des cancers, affirme l’USPSTF américain. Le groupe de travail déconseille en effet la prise de suppléments de bêtacarotène en raison d’une augmentation possible du risque de cancer du poumon, et la prise de suppléments de vitamine E parce qu’elle peut entrainer des AVC hémorragiques à haute dose.

  • p.3

    Un bon pronostic de santé

    Se tenir 10 secondes sur un seul pied serait un bon indicateur de la santé à venir vient de montrer une nouvelle étude. Ainsi, dans la cohorte suivie de personnes âgées de 50 à 75 ans, ceux qui n’y arrivaient pas, avaient un risque de décès accru de 84%, qu’elle qu’en soit la cause, au cours des 7 années suivantes. Les auteurs suggèrent donc ce petit test d’équilibre simple et rapide à mettre en œuvre.

  • p.4

    Comment en sortir ?

    L’utilisation de certains médicaments courants entraîne un risque d’addiction. Ainsi, le nombre de dossiers relatifs à la dépendance au tradamol, cet antidouleur opioïde le plus délivré en France et qui entraîne le plus d’hospitalisations, ne cesse d’augmenter dans les centres d’addictovigilance. Qu’entend-on réellement par dépendance médicamenteuse ? Comment la repérer ? Et, quels sont donc les médicaments les plus concernés ? « Que Choisir Santé » passe en revue les classes thérapeutiques les plus à risques - antidépresseurs, corticoïdes, antidouleurs opioïdes, tranquillisants et somnifères – en précisant les molécules concernées, les risques en cas d’arrêt brutal, les modalités de sevrage et les solutions de secours. Sortir de la dépendance demande en effet une programmation et un accompagnement.

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    L'EMDR pour « retraitement et désensibilisation par le mouvement des yeux» en français est une thérapie utilisée pour se libérer d'un état de stress post-traumatique - un état d’anxiété chronique chez les personnes ayant vécu un traumatisme psychique intense-. Il s'agit de réactiver brièvement le souvenir traumatique passé par une série de mouvements oculaires pour l'accepter. Le protocole est précis et la technique, efficace, a été reconnue comme « traitement de choix » du stress post-traumatique par la Haute Autorité de santé en 2007. Les résultats sont encourageants pour d’autres troubles.

  • p.9

    "Je me bats contre un système défaillant"

    Philippe Coville a été traité par un antibiotique de la famille des fluoroquinolones pour une banale infection urinaire. Au bout de 10 jours, les premiers effets secondaires apparaissent : des douleurs très fortes dans les membres l’empêchant de marcher. Il témoigne des problèmes très handicapants qu’il subit depuis, au quotidien, afin d’alerter sur les dangers graves, durables et potentiellement irréversibles causés par ces médicaments. « Que Choisir Santé » souligne, à ce propos, le retard français en matière d’information et de précaution d’usage des fluoroquinolones.

  • p.10

    Des médicaments toxiques pour la vue

    Des diurétiques, des corticoïdes, des antidépresseurs, des anti-inflammatoires non stéroïdiens et bien d’autres classes de médicaments sont susceptibles de toucher les structures de l’œil (cornée, cristallin, rétine, nerf optique) et de provoquer des troubles de la vue : gêne d’accommodation, cataracte, glaucome, syndromes de Stevens-Johnson et Lyell, etc. « Que Choisir Santé » passe en revue les principales molécules incriminées.

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    L’insuline est le traitement de base des diabétiques. Or, son prix devient prohibitif : aux États-Unis, bon nombre de patients sans assurance n’y ont plus accès tandis qu’en France, son coût grève le budget de la Sécurité sociale. Et, les nouvelles insulines (Lantus) sont toujours plus chères que les précédentes. Comment en est-on arrivé là ? Ces très fortes augmentations de prix sont-elles justifiées ? L’insuline est aux mains de 3 gros laboratoires, Novo Nordisk, Eli Lilly et Sanofi qui, par des pseudo-innovations, arrivent à maintenir de tels niveaux de prix. Mais les pressions s’accroissent en faveur d’un accès universel à cette molécule, à l’instar du projet Open Insulin.

  • p.12

    Gérer le traitement soi-même

    Les traitements anti-cancéreux oraux à prendre sous forme de comprimés sont en plein essor car ils améliorent grandement la qualité de vie des patients. Cependant, ils nécessitent une attention particulière : que faire en cas d’oubli d’une prise ? Comment se traiter hors de chez soi ? Quand faut-il s’inquiéter ? Et comment faire face aux effets secondaires ? « Que Choisir Santé » donne de précieux conseils à connaître pour gérer en toute tranquillité son traitement.

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