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Couverture Que Choisir Santé - 165

Que Choisir Santé N°165 novembre 2021

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Sommaire
  • p.2

    Peau de chagrin pour les lits à l'hôpital

    La capacité d’accueil hospitalière a progressé en soins critiques et en hospitalisation à domicile en 2020 d’après le dernier rapport publié par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Qu’on se n’y trompe guère : dans le même temps, le nombre de lits total a diminué d’environ 5 500, soit une suppression de 27 000 lits au cours des sept dernières années.

  • p.2

    Utiles pour les personnes à risque

    Une étude chinoise a évalué l’intérêt d’utiliser un sel de substitution chez des patients ayant déjà fait un AVC ou dont la tension était mal équilibrée : deux groupes de participants ont été suivis pendant 5 ans. Le groupe qui consommait du sel classique a eu plus d’AVC et d’incidents cardiovasculaires. Ainsi, remplacer le sel classique par un substitut à plus faible teneur en sodium (75% de sodium et 25% de potassium) serait une mesure simple et efficace pour réduire le risque de complications, d’AVC notamment, chez les patients hypertendus.

  • p.2

    Le score calcique n'est pas un très bon indicateur

    Le score calcique coronaire mesure le dépôt de plaques dans les artères. Plus il est élevé, plus les risques cardiovasculaires (AVC, infarctus) seraient forts. Cependant, une étude coréenne vient de remettre en cause la pertinence de cet indicateur. Elle montre que l’activité physique augmente ce score. Or, les bienfaits du sport sur la santé ne doivent pas être remis en cause. Pour les auteurs. le score ne permet pas de mesurer la stabilité de la plaque. L’utilisation de ce test doit donc rester prudente chez les personnes en bonne santé.

  • p.3

    Un livre pour décider

    « Mammo ou pas mammo ? » de Cécile Bour est à un livre à recommander. Clair, facile d’accès (jeu de questions-réponses de patientes) et pédagogique, il éclaire les femmes sur l’intérêt de faire ou pas un dépistage du cancer du sein et les aide dans leur prise de décision. Les éléments de la controverse, les risques du dépistage, etc., tout y est.

  • p.3

    Pourquoi le piment brûle et apaise

    Le prix Nobel de médecine a été décerné à David Julius et Ardem Patapoutian pour leur découverte sur les récepteurs de la température et du toucher. Ils ont utilisé la capsaïcine du piment (composant qui provoque la sensation de brûlure) pour découvrir les capteurs de notre peau qui s’activent quand ça « brûle ». Ce sont les mêmes capteurs qui réagissent en cas de douleur. Ces découvertes ont permis de mettre au point des traitements associant la capsaïcine et d’autres antalgiques pour lutter contre les douleurs dites neuropathiques.

  • p.3

    Évitez les opérations inutiles

    La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier de nouvelles recommandations et un document à destination des patients (rubrique « documents usagers ») sur l’exploration des pathologies thyroïdiennes et la pertinence d’une cytoponction. En effet, bon nombre d’ablations de la thyroïde se font en l’absence de cytoponction, un examen pourtant indispensable avant la chirurgie, lors de la découverte d’un nodule thyroïdien. Une bonne information permet de réduire ces chirurgies inutiles.

  • p.4

    Des relations complexes

    Les interactions entre l’alimentation et les médicaments sont nombreuses et complexes. Ainsi, l’ingestion des aliments agit sur l’absorption et la biodisponibilité des médicaments, donc sur leur efficacité. Certains aliments peuvent, en outre, augmenter les effets indésirables des traitements alors que d’autres ont un effet protecteur sur notre santé. « Que Choisir Santé » examine les liens supposés ou réels entre alimentation et médicaments à partir de nombreux exemples et de 4 questions-clés : quand prendre ses médicaments ? Quels aliments éviter avec ses médicaments ? Certains aliments soignent-ils comme des médicaments ? Et, enfin, Que valent les compléments alimentaires ?

  • p.8

    Profiter des escaliers

    La pratique d’une activité physique régulière est fortement recommandée aux plus âgés mais peu appliquée au quotidien. Pourtant, rien de plus simple : il suffit de monter les escaliers. Considéré comme une activité intense, la montée des escaliers apporte de nombreux bienfaits pour la santé (cœur, poids, renforcement musculaire et équilibre).

  • p.9

    "J'ai accompagné mon beau-père vers son décès"

    Le beau-père d’Adeline, frappé par la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative incurable, a souhaité choisir quand il voulait mourir. Toutefois, peu de pays étrangers permettent aux Français de bénéficier d’une mort médicalisée. La Belgique, qui pratique l’euthanasie, est submergée de demandes de Français. Le parcours est difficile, comme l’explique Adeline, mais elle a pu accompagner son beau-père vers son décès et lui offrir une mort digne.

  • p.10

    Somnifères : pas trop, ni trop longtemps

    Les somnifères benzodiazépines sont parmi les médicaments les plus consommés par les Français pour lutter contre les troubles du sommeil. Pourtant, un tiers des prescriptions ne respectent pas les règles de prudence. Des effets secondaires et des complications parfois graves surviennent notamment chez les personnes âgées. « Que Choisir Santé » précise quels anxiolytiques, quels hypnotiques et quelles autres molécules apparentées prendre avec précaution en cas d’insomnie et quels sont ceux à éviter après 65 ans.

  • p.11

    Comment influence-t-il notre santé ?

    Les personnes de groupe sanguin O ont un risque moins grand de contracter le virus du Covid tandis que celles des groupes A, B et AB voient ce risque accru. Comment expliquer cette inégalité ? Existe-t-il des liens entre notre groupe sanguin et les maladies que l’on développe ? Les différences entre individus tiennent aux antigènes et anticorps présents dans notre sang agissant contre les agents pathogènes. Mais pas seulement. Les groupes sanguins ont, en outre, des particularités qui jouent sur certaines maladies, ainsi un effet sur la coagulation du sang. Le groupe O semble moins susceptible de faire des thromboses et des maladies cardiovasculaires, par exemple.

  • p.12

    Trouver la cause de l'excès de bilirubine

    L’ictère ou jaunisse est causé par une augmentation du taux de bilirubine (pigment produit à partir de la dégradation des globules rouges qui donne cette teinte jaunâtre) dans le sang. Cette production excessive peut être le signe de nombreuses pathologies plus ou moins graves. « Que Choisir Santé » explique le cycle de la bilirubine dans l’organisme puis passe en revue, selon la forme que prend l’ictère (forme « libre » ou « conjuguée »), les origines possibles ainsi que la prise en charge adaptée : ictère physiologique du bébé, syndrome de Gilbert, lithiase biliaire, hépatite virale, médicamenteuse, etc.

  • p.16

    Les bons gestes pour mettre du collyre

    Comment s’y prendre pour bien instiller un collyre dans ses yeux ? Ce « Focus » précise les gestes à suivre avant, pendant (comment bien se positionner) et après chaque instillation. En outre, Il met en garde contre deux erreurs fréquentes concernant le dosage et l’hygiène.

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Les plus du magazine

  • Une information fiable et indépendante sur votre santé
  • Une expertise de praticiens reconnus : médecins, chercheurs, pharmacologue
  • Un décryptage objectif des maux courants qui nous empoisonnent la vie (douleurs musculaires, migraines…) et des sujets d’actualité
  • Une fiche médicaments pour éviter les effets secondaires et les interactions fâcheuses

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    Peau de chagrin pour les lits à l'hôpital

    La capacité d’accueil hospitalière a progressé en soins critiques et en hospitalisation à domicile en 2020 d’après le dernier rapport publié par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Qu’on se n’y trompe guère : dans le même temps, le nombre de lits total a diminué d’environ 5 500, soit une suppression de 27 000 lits au cours des sept dernières années.

  • p.2

    Utiles pour les personnes à risque

    Une étude chinoise a évalué l’intérêt d’utiliser un sel de substitution chez des patients ayant déjà fait un AVC ou dont la tension était mal équilibrée : deux groupes de participants ont été suivis pendant 5 ans. Le groupe qui consommait du sel classique a eu plus d’AVC et d’incidents cardiovasculaires. Ainsi, remplacer le sel classique par un substitut à plus faible teneur en sodium (75% de sodium et 25% de potassium) serait une mesure simple et efficace pour réduire le risque de complications, d’AVC notamment, chez les patients hypertendus.

  • p.2

    Le score calcique n'est pas un très bon indicateur

    Le score calcique coronaire mesure le dépôt de plaques dans les artères. Plus il est élevé, plus les risques cardiovasculaires (AVC, infarctus) seraient forts. Cependant, une étude coréenne vient de remettre en cause la pertinence de cet indicateur. Elle montre que l’activité physique augmente ce score. Or, les bienfaits du sport sur la santé ne doivent pas être remis en cause. Pour les auteurs. le score ne permet pas de mesurer la stabilité de la plaque. L’utilisation de ce test doit donc rester prudente chez les personnes en bonne santé.

  • p.3

    Un livre pour décider

    « Mammo ou pas mammo ? » de Cécile Bour est à un livre à recommander. Clair, facile d’accès (jeu de questions-réponses de patientes) et pédagogique, il éclaire les femmes sur l’intérêt de faire ou pas un dépistage du cancer du sein et les aide dans leur prise de décision. Les éléments de la controverse, les risques du dépistage, etc., tout y est.

  • p.3

    Pourquoi le piment brûle et apaise

    Le prix Nobel de médecine a été décerné à David Julius et Ardem Patapoutian pour leur découverte sur les récepteurs de la température et du toucher. Ils ont utilisé la capsaïcine du piment (composant qui provoque la sensation de brûlure) pour découvrir les capteurs de notre peau qui s’activent quand ça « brûle ». Ce sont les mêmes capteurs qui réagissent en cas de douleur. Ces découvertes ont permis de mettre au point des traitements associant la capsaïcine et d’autres antalgiques pour lutter contre les douleurs dites neuropathiques.

  • p.3

    Évitez les opérations inutiles

    La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier de nouvelles recommandations et un document à destination des patients (rubrique « documents usagers ») sur l’exploration des pathologies thyroïdiennes et la pertinence d’une cytoponction. En effet, bon nombre d’ablations de la thyroïde se font en l’absence de cytoponction, un examen pourtant indispensable avant la chirurgie, lors de la découverte d’un nodule thyroïdien. Une bonne information permet de réduire ces chirurgies inutiles.

  • p.4

    Des relations complexes

    Les interactions entre l’alimentation et les médicaments sont nombreuses et complexes. Ainsi, l’ingestion des aliments agit sur l’absorption et la biodisponibilité des médicaments, donc sur leur efficacité. Certains aliments peuvent, en outre, augmenter les effets indésirables des traitements alors que d’autres ont un effet protecteur sur notre santé. « Que Choisir Santé » examine les liens supposés ou réels entre alimentation et médicaments à partir de nombreux exemples et de 4 questions-clés : quand prendre ses médicaments ? Quels aliments éviter avec ses médicaments ? Certains aliments soignent-ils comme des médicaments ? Et, enfin, Que valent les compléments alimentaires ?

  • p.8

    Profiter des escaliers

    La pratique d’une activité physique régulière est fortement recommandée aux plus âgés mais peu appliquée au quotidien. Pourtant, rien de plus simple : il suffit de monter les escaliers. Considéré comme une activité intense, la montée des escaliers apporte de nombreux bienfaits pour la santé (cœur, poids, renforcement musculaire et équilibre).

  • p.9

    "J'ai accompagné mon beau-père vers son décès"

    Le beau-père d’Adeline, frappé par la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative incurable, a souhaité choisir quand il voulait mourir. Toutefois, peu de pays étrangers permettent aux Français de bénéficier d’une mort médicalisée. La Belgique, qui pratique l’euthanasie, est submergée de demandes de Français. Le parcours est difficile, comme l’explique Adeline, mais elle a pu accompagner son beau-père vers son décès et lui offrir une mort digne.

  • p.10

    Somnifères : pas trop, ni trop longtemps

    Les somnifères benzodiazépines sont parmi les médicaments les plus consommés par les Français pour lutter contre les troubles du sommeil. Pourtant, un tiers des prescriptions ne respectent pas les règles de prudence. Des effets secondaires et des complications parfois graves surviennent notamment chez les personnes âgées. « Que Choisir Santé » précise quels anxiolytiques, quels hypnotiques et quelles autres molécules apparentées prendre avec précaution en cas d’insomnie et quels sont ceux à éviter après 65 ans.

  • p.11

    Comment influence-t-il notre santé ?

    Les personnes de groupe sanguin O ont un risque moins grand de contracter le virus du Covid tandis que celles des groupes A, B et AB voient ce risque accru. Comment expliquer cette inégalité ? Existe-t-il des liens entre notre groupe sanguin et les maladies que l’on développe ? Les différences entre individus tiennent aux antigènes et anticorps présents dans notre sang agissant contre les agents pathogènes. Mais pas seulement. Les groupes sanguins ont, en outre, des particularités qui jouent sur certaines maladies, ainsi un effet sur la coagulation du sang. Le groupe O semble moins susceptible de faire des thromboses et des maladies cardiovasculaires, par exemple.

  • p.12

    Trouver la cause de l'excès de bilirubine

    L’ictère ou jaunisse est causé par une augmentation du taux de bilirubine (pigment produit à partir de la dégradation des globules rouges qui donne cette teinte jaunâtre) dans le sang. Cette production excessive peut être le signe de nombreuses pathologies plus ou moins graves. « Que Choisir Santé » explique le cycle de la bilirubine dans l’organisme puis passe en revue, selon la forme que prend l’ictère (forme « libre » ou « conjuguée »), les origines possibles ainsi que la prise en charge adaptée : ictère physiologique du bébé, syndrome de Gilbert, lithiase biliaire, hépatite virale, médicamenteuse, etc.

  • p.16

    Les bons gestes pour mettre du collyre

    Comment s’y prendre pour bien instiller un collyre dans ses yeux ? Ce « Focus » précise les gestes à suivre avant, pendant (comment bien se positionner) et après chaque instillation. En outre, Il met en garde contre deux erreurs fréquentes concernant le dosage et l’hygiène.

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