En manque de verdure

Les soupes de légumes présentent moins de végétaux qu’attendu, l’eau les dilue ou les pommes de terre les remplacent. Et pour compléter ces recettes décevantes : additifs, exhausteur de goût, épaississant, matières grasses, sel et arômes s’invitent bien trop dans l’assiette. Que Choisir a testé 40 produits bios et non bios, 27 étant en brique, 5 au rayon frais, 2 en sachets surgelés et 6 en version déshydratée ; 7 étant de marques de distributeurs. Les analyses ont porté sur le taux de légumes mais aussi sur l’analyse nutritionnelle avec l’allégation « source de fibres » ainsi que sur la recherche de pesticides. Question équilibre alimentaire et budget, chaque catégorie de soupe a ses défauts et ses atouts, deux produits sont mis en avant

6 produits à la loupe

6 sèche-linge de 390 à 899 € sont présentés après leur évaluation sur les critères suivants : durée de cycle, précision de séchage, capacité de coton mais aussi consommation d’électricité et facilité d’utilisation. Certains montrent quelques faiblesses.

Des zones d’ombre

Ils hydratent mal

C’est la bonne nouvelle de ce test, depuis notre dernier essai sur les baumes à lèvres en 2017, les fabricants ont fourni des efforts sur la composition de leurs produits. Nombre d’entre eux ont ainsi remplacé les huiles minérales par des substances moins nocives, telles que cire d’abeille, huile de ricin ou encore beurre de karité. Que Choisir a testé 19 baumes à lèvres dont deux sont rechargeables. Seuls bémols aux bons résultats de ces sticks, une hydratation peu optimale et la présence de dioxyde de titane, pourtant interdit dans l’alimentation.

Écolos, vraiment ?

Une éponge lavable est, à première vue, plus écologique qu’une éponge jetable. Mais les résultats du test réalisé par Que Choisir sur l’efficacité contre les salissures, les performances d’absorption et le lavage en machine de 11 éponges lavables et de 4 éponges jetables rebattent les cartes, une fois lavées 52 fois. En outre, la composition, l’origine de fabrication et le recyclage des éponges font un peu plus douter de leur avantage écologique

Un fléau passé sous silence

Transports, travail, logement, loisirs, mais aussi musique et télévision avec un son compressé qui élimine les microsilences, autant de sources de bruits au quotidien qui constituent, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le second facteur environnemental provoquant le plus de dommages sanitaires en Europe, derrière la pollution atmosphérique. Que Choisir a enquêté sur ces sources de bruits et leurs conséquences sur notre audition mais aussi sur les risques cardiovasculaires avérés : hypertension, stress et troubles du sommeil. Ces pathologies ne sont pas réservées qu’aux riverains d’aéroports mais se généralisent et apparaissent de plus en plus jeune. Or la réglementation au niveau de l’État et des collectivités locales n’est pas appliquée, et quand elle est fixée, c’est en deçà des recommandations scientifiques. Les plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants se révèlent peu efficaces. Quant aux casques auditifs et aux concerts, seules des recommandations prévalent. De quoi faire taire une réalité pourtant criante

Les pouvoirs publics tentent l’effacement

Pour soulager le réseau électrique lors des pics de consommation en hiver, plusieurs mécanismes dits « d’effacement » existent pour limiter les coupures de courant dans les foyers. Il y a par exemple l’expérience menée dans le Puy-de-Dôme basée sur la réduction provisoire de la puissance délivrée au compteur sur certains créneaux horaires. Ou des offres d’abonnement plus pérennes qui encouragent la consommation d’électricité sur une période donnée à un coût avantageux ou, au contraire, qui incitent à réduire au maximum selon les heures. Même si les résultats sont encourageants, ces actions doivent rester des solutions de dernier recours. Car l’idéal serait une meilleure répartition des consommations sur la journée tout au long de l’année.

Toujours accros au plastique

Depuis janvier 2024, la loi antigaspillage pour une économie circulaire, dite loi Agec, interdit l’emballage des fruits et légumes dans du plastique. Que Choisir a voulu savoir si c’était bien appliqué à partir d'un panier de 10 végétaux et s’est rendu dans 854 grandes surfaces, traditionnelles ou discounters, entre le 13 et le 27 avril 2024. Les résultats sont édifiants : 8 sur 10 ne respectent pas la réglementation. Notre enquête éclaire également le lobbying des industriels pour obtenir des exceptions.

Garder son portable, c’est responsable

Pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, le secteur du numérique doit allonger la durée de vie de ses appareils et notamment des smartphones. Ce changement semble s’amorcer, comme le démontre la dernière étude de fiabilité des produits high-tech réalisée auprès de 84 543 personnes en Europe, dont 25 000 Français. Les sondés gardent en moyenne 3 mois de plus leur téléphone, sans doute aussi grâce à leur résistance et leurs mises à jour mais aussi à cause de l’inflation. Pour les smartphones, ordinateurs portables, montres connectées, imprimantes, tablettes et téléviseurs, Que Choisir propose le classement des marques suivant leur espérance d’utilisation moyenne et présente les 5 problèmes les plus fréquents pour chaque type de matériel

Les champignons aussi sont menacés

Les champignons sont menacés de disparaître dans l’Hexagone, aussi des spécialistes ont publié une liste rouge pour alerter. Que Choisir présente les espèces en danger et met en avant les activités humaines qui en sont responsables. Les espèces comestibles sont, pour l’heure, épargnées.

Comment bien le choisir ?

Que Choisir énonce 5 critères pour vous aider à choisir un bon pain.

Ne pas confondre arrhes et acompte

Gare aux mauvais élèves

Hôpitaux et cliniques : une commission des usagers

Distribution eau : 20 ans d'arriérés exigés

SNCF : T’as quel âge ?

Fibre optique : Ligne écrasée

Somfy ne voulait rien voir

Requiem pour un Caddie