Fissures : pour l’indemnisation, insistez !

La difficile chasse aux déchets

Depuis 2021, la réduction progressive des emballages en plastique est inscrite dans la loi antigaspillage pour une économie circulaire, dite loi Agec. La restauration rapide, qui génère massivement des déchets d’emballage, respecte en partie cette obligation de réduction en remplaçant le plastique par des matières écologiques et surtout recyclables. Que Choisir et ses associations locales se sont rendus dans de nombreux fast-foods et points de vente de restauration rapide pour vérifier quels contenants étaient utilisés. Pour la vente à emporter, peu d’enseignes ont accepté les contenants personnels apportés de l’extérieur, pourtant autorisés, et pour la consommation sur place, l’usage de vaisselle lavable et réutilisable n’est pas une pratique suivie. Que Choisir détaille les résultats.

Le coup des pannes

Que Choisir se fait l’écho d’une mauvaise expérience automobile : une consommatrice a acheté son véhicule électrique en location avec option d’achat chez un concessionnaire, mais elle a subi diverses pannes. La question du responsable, concessionnaire ou constructeur, est mal identifiée et des problèmes d’information demeurent.

Un objectif très ambitieux

La neutralité carbone doit être atteinte en 2050 mais en 2030, nos émissions de CO2 devront déjà être réduites de 33 %. Comment y parvenir ? Si l’utilisation de combustibles fossiles doit baisser et la production électrique fortement augmenter, le nucléaire ne suffira pas et les énergies renouvelables sont autant attendues qu’une nouvelle manière de consommer l’énergie : moins et mieux. Le choix de pompes à chaleur air-eau, la généralisation des LED, l’isolation des ballons d’eau chaude, les douchettes économes, les mousseurs limiteurs de débit sont autant de pistes à explorer d’urgence, comme les autres énergies à développer (biogaz, hydrogène vert, géothermie, bois énergie…). Le domaine des transports, avec des voitures moins grosses, électriques et utilisées moins souvent, a aussi un rôle à jouer. Mais pour tous, le changement de mode de vie reste difficile à envisager…

Le procès d’une vaste escroquerie

Le récit rapporté dans cet article fait froid dans le dos. Plus de 1 300 clients recensés à ce jour ont été démarchés par la société BDPA Rénovation (énergétique) dont le but très assumé consistait à extorquer des sommes parfois exorbitantes à des personnes âgées vulnérables. Le procès qui s’est tenu à Limoges en novembre dernier jugeait 16 personnes, à la fois pour escroquerie en bande organisée et pratiques commerciales trompeuses et agressives, mais également pour abus de biens sociaux en ce qui concerne le fondateur de la société. Les peines prononcées ont été à la hauteur de cette escroquerie de grande ampleur, aux effets traumatisants pour les victimes.

BNP Paribas sanctionné

La cour d’appel a une nouvelle fois condamné BNP Paribas pour défaut d’information lors de la vente de crédits en francs suisses, Helvet’Immo, dans les années 2000. Le risque d’effondrement de la monnaie européenne était connu par la banque et, en effet, les taux d’intérêt de ces prêts ont explosé. Des indemnisations ont été augmentées, avec la notion de préjudice moral pour les particuliers acculés à des situations de surendettement, et des dommages-intérêts doivent être versés – y compris à l’UFC-Que Choisir. Pourtant, ces sanctions n’équivalent pas celles en cours aux États-Unis, bien plus dissuasives…

Les naufragés de Soprimmo

Le promoteur immobilier Soprimmo, en charge de plusieurs chantiers en France, n’a pas pu honorer la livraison d’un certain nombre d’appartements achetés en Vefa (vente en l’état futur d’achèvement). L’interruption des travaux suite au Covid et les malfaçons découvertes après expertise ont fragilisé Soprimmo qui a été placé sous procédure de sauvegarde. L’article explique le parcours semé d’embûches auquel les nombreuses victimes sont confrontées, et pourquoi la résolution des problèmes se fait attendre.

Des indicateurs à la hausse

Le groupement d’intérêt économique (GIE) Argos, qui regroupe la majorité des assureurs français, vient de publier son bilan 2022 des vols de véhicules. La hausse des vols atteint 9,3 % sur 1 an, avec de nettes disparités selon les types de véhicules et de modèles, les régions et la saison. Cependant, le nombre des véhicules retrouvés après une déclaration de vol s’améliore également : il est en hausse de 11 %.

Radiateur électrique ou pompe à chaleur ?

Une fois l’isolation d’un habitat améliorée, le mode de chauffage peut permettre un gain de chaleur. Pour savoir quel appareil choisir, 12 radiateurs à inertie ou chaleur douce de 1 500 W, 5 radiateurs à double système chauffant et 4 pompes à chaleur (PAC) monobloc air-eau ont été évalués. Les critères ont été les performances en diverses situations mais aussi la sécurité thermique, le prix de la consommation et le coefficient de performance (COP, rapport entre l’énergie consommée et celle produite). Que Choisir met en avant des modèles « mieux notés » ou « bon choix » et permet de faire le tri dans les argumentaires marketing. Pour les PAC, un chauffagiste doit être consulté, car il faut les choisir en fonction de la puissance et de la région d’installation.

Acheter sans se faire un sang d’encre

Les imprimantes ne font pas partie des équipements les plus écologiques, mais on ne peut pas toujours s’en passer. Que Choisir a testé 14 imprimantes multifonctions (à jet d’encre) : 8 avec des cartouches et 6 dotées de réservoirs. Les modèles avec réservoirs rencontrent de plus en plus de succès, car les coûts d’impression sont inférieurs à ceux des appareils dotés de cartouches. L’évaluation portait sur la qualité des impressions (texte noir, images et photos couleur), sans oublier les fonctions scanner et copieur. Que Choisir explique aussi pourquoi l’usage occasionnel d’une imprimante entraîne un surcoût.

L'entretien, ça compte !

Les cafetières à broyeur sont-elles programmées pour servir un nombre de tasses limité pendant leurs 2 ans de garantie légale ? Que Choisir vous éclaire sur le fonctionnement des constructeurs sur ce sujet, rappelle la nécessité d’un détartrage régulier et évoque la possibilité de réparer soi-même sa cafetière avec des tutos en ligne. Seize machines ont été testées suivant différentes catégories de café (intense, classique, cappuccino). La facilité d’utilisation, le niveau sonore et les vibrations ont été aussi déterminants. Trois machines se sont particulièrement illustrées : « la mieux notée », « le meilleur rapport qualité/prix » et « le bon choix ». De plus, on a évalué 6 cafetières à capsules en fonction de leur temps d’utilisation, de leur niveau sonore et de l’avis d’un jury de dégustation.

Pas près de vous lâcher

Que Choisir a testé la durée de vie de 22 piles alcalines (10 piles AA et 12 AAA) ainsi que le vieillissement et l’autodécharge de 24 piles rechargeables (12 piles AA et 12 AAA). Ces dernières, plus économiques et respectueuses de l’environnement, sont à privilégier pour les usages intensifs, et constituent l’objet principal de ce test. De nombreux conseils portant sur le type de piles à utiliser selon les produits, l’usage et le recyclage des piles rechargeables, complètent ce test.

Faites votre galette !

La galette des Rois pourrait voir son prix s’envoler cette année. Une solution économique consisterait à la confectionner soi-même, par exemple à partir d’une pâte feuilletée achetée dans le commerce. Que Choisir a évalué 15 pâtes feuilletées industrielles en analysant leur équilibre nutritionnel, la liste des ingrédients, la facilité d’usage, le goût et la texture. Par définition, les pâtes feuilletées sont plutôt grasses, comme l’impose la recette, mais c’est pour cette raison qu’elles sont appréciées. Si plusieurs marques obtiennent des résultats corrects, Que Choisir recommande de ne pas en abuser du fait des quantités d’acides gras saturés qu’elles contiennent, et propose une recette de pâte brisée plus diététique à faire soi-même.

Des millions d'euros pour séduire

Les laboratoires pharmaceutiques voient l’obésité comme un marché lucratif et en forte croissance. Novo Nordisk, leader mondial du diabète danois, a lancé le Wegozy, dérivé de son antidiabétique Ozempic. Destiné initialement aux patients diabétiques, le sémaglutide, son principe actif, est de plus en plus utilisé comme coupe-faim : son usage en injection permet de perdre 10 à 15 % de son poids de départ. Son efficacité réelle a donc créé un véritable engouement de la part du public et une explosion des prescriptions. Et cela d’autant plus que la commercialisation du sémaglutide s’est accompagnée, en France, de dépenses de promotion très importantes et d’une stratégie marketing ciblée à destination des médecins et des patients. Or ce médicament n’est pas dénué d’effets secondaires et sa prise en charge par la Sécurité sociale est encore à l’étude, compte tenu de son prix.

Bjorg l’efface discrètement …

La marque Bjorg a supprimé, en toute discrétion, l’étiquetage du Nutri-Score sur certains de ses emballages. Une mesure qui concernera bientôt tous ses produits. En cause, la nouvelle version du Nutri-Score dont les critères devenus plus stricts auraient déclassé ses produits réputés sains et bio. Bjorg justifie ce changement en expliquant vouloir privilégier l’étiquetage environnemental Planet-Score, devenu stratégiquement une priorité pour le groupe. Mais surtout, le logo environnemental lui permet de maintenir une image satisfaisante de leurs produits.

De gros changements

À compter du 1er janvier 2024, MaPrimeRénov’ mettra l’accent sur les rénovations dites « d’ampleur », c’est-à-dire celles permettant aux logements de gagner au moins deux classes au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les propriétaires devront obligatoirement avoir recours à un professionnel labellisé « Mon Accompagnateur Rénov’ ». Cette aide financière sera accordée en fonction des ressources du ménage et des travaux entrepris. Enfin, les dépenses engagées pour améliorer le confort l’été (brasseur d’air…) deviennent éligibles à MaPrimeRénov’.

Contourner les difficultés d'accès

Obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue s’avère toujours compliqué, d’après l’enquête menée par les bénévoles des associations locales de l’UFC-Que Choisir au printemps dernier. Plus d’un quart des 760 spécialistes contactés ont refusé toute prise de rendez-vous avec un nouveau patient. Chez les autres, il faut attendre 60 jours en moyenne pour obtenir une consultation, et les disparités sont fortes selon les régions. Pourtant, diverses solutions ont été mises en place pour pallier le problème et obtenir une prescription de verres correcteurs : les prérogatives des opticiens et des orthoptistes ont été accrues tandis que les centres ophtalmodentaires et la télémédecine ont été développés. Tour d’horizon de ces solutions de rechange plus ou moins fiables.

Une pollution durable

En avril 2023, l’Agence régionale de santé (ARS) a recommandé de ne pas consommer les œufs issus de poulaillers domestiques de la région parisienne. Ils sont en effet contaminés par 4 familles de substances : les dioxines, les furanes, les PCB, divers PFAS (les per- et polyfluoroalkylés) et des polluants organiques persistants (POP). Les responsables sont la pollution atmosphérique mais aussi celle des sols provenant de remblais de déchets du Bâtiment. Que Choisir indique comment mesurer le niveau de pollution de son terrain et quelles précautions prendre pour continuer d’avoir des poules dans ces environnements : leur nourriture, leur soin, les précautions sanitaires et les organismes à contacter en cas de doute.

Ces polluants éternels sont partout

Les per- et polyfluoroalkylés (PFAS) sont des produits chimiques présents dans de nombreux articles (textiles, emballages alimentaires, etc.). On les appelle « polluants éternels » parce qu’ils sont extrêmement persistants dans notre environnement : ils nuisent aux écosystèmes et s’accumulent dans notre organisme avec des effets délétères sur notre santé. Cette fiche pratique permet de mieux cerner leurs propriétés, leur dangerosité et les mesures prises pour réduire notre exposition.

Vidons nos tiroirs !

Si vous faites partie des 64 % de ménages français qui gardent un téléphone chez eux pour se dépanner ou parce que vous ne savez qu’en faire, Que Choisir vous indique les filières possibles. Soit le reconditionnement et la revente, soit le recyclage en cas de panne ou de casse. Le site Jedonnemontelephone.fr d’Ecosystem permet par exemple l’envoi prépayé de ces appareils « oubliés » afin que d’autres vies soient possibles loin de nos placards…

Gare au greenwashing

Ce court article explique le fonctionnement un peu complexe des offres vertes proposées par les énergéticiens. Il révèle la provenance des énergies selon les contrats, et explique pourquoi certains d’entre eux peuvent être qualifiés de greenwashing.

Des procureurs se mettent à table