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Parc d’attractions : Coriace, Mickey

Les promesses sont-elles tenues ?

Le « made in France » a retrouvé la faveur du public depuis quelques années. Les industriels de l’ameublement français, qui ne sont plus qu’une douzaine, ont saisi cette planche de salut. Pourtant, peu de meubles français sont confectionnés en totalité en France. Les dénominations « conçu en France », « design français », « marque française », etc. n’apportent pas, en effet, la garantie d’une fabrication hexagonale. Et produire 100 % français s’avère complexe pour de multiples raisons. Ainsi, deux meubles arborant la mention « made in France » n’auront pas la même qualité, comme l’atteste cette enquête par questionnaire menée auprès de 10 entreprises (grandes surfaces de l’ameublement, enseignes du meuble et fabricants éditeurs) et portant sur 2 de leurs canapés ainsi que et 2 de leurs tables « made in France ». Les différences se jouent à chaque étape de la fabrication (conception, découpe, couture, montage, etc.), mais aussi sur l’origine des matières premières. En l’absence de certification définissant précisément le « made in France », des initiatives privées ont vu le jour.

Pas mieux que le DPE !

Une nouvelle réglementation impose au vendeur d’une maison individuelle de procéder à un audit énergétique si celle-ci est classée F ou G à la suite d’un diagnostic de performance énergétique (DPE). Cet audit permet aux acquéreurs de disposer de conseils avisés pour entreprendre des travaux d’économie d’énergie et de savoir à quelles aides financières ils peuvent prétendre. Que Choisir a expérimenté sur le terrain les qualités professionnelles de plusieurs auditeurs à travers trois logements situés dans des zones géographiques différentes. La lecture des rapports d’audit est instructive : les recommandations comme les coûts (audit et travaux) diffèrent pour un même bien.

La solution miracle ?

Après les pompes à chaleur (PAC) air-air en février dernier (Que Choisir no 621), Que Choisir a testé 7 pompes à chaleur air-eau suivant un protocole inédit, proche des usages et adaptable à toutes les puissances de pompes à chaleur. Les PAC air-eau permettent de se chauffer et de produire de l’eau chaude sanitaire. Éligibles à plusieurs subventions (MaPrimeRénov’, la prime énergie, l’écoprêt à taux zéro, une TVA à 5,5 %…), elles ont le vent en poupe. Mais attention : d’après nos tests, les performances de chauffage varient selon la température extérieure, le climat et l’isolation du logement. En outre, elles peuvent être à l’origine d’importantes nuisances sonores.

S'équiper sans se ruiner

Si les plus coûteux des smartphones arrivent toujours en tête, de bons appareils se rencontrent aussi entre 159 et 449 € : c’est ce que révèle notre test de 15 d’entre eux suivant leurs performances, leur autonomie, la qualité de leurs capteurs, la précision de la localisation GPS… À moins de 200 €, la qualité de l’écran et des vidéos sera quelque peu sacrifiée. Attention cependant à la mise à jour de certains modèles bien notés mais qui ne sont plus des nouveautés, à l’étanchéité absente de beaucoup de modèles de cette gamme et au coût du chargeur qu’il faut prévoir d’acheter en plus. Deux modèles se distinguent particulièrement.

Stockez en toute confiance

Les disques durs SSD sont des puces électroniques dédiées au stockage. Plus chers que les systèmes mécaniques, ils ont la réputation d’être légers, silencieux, rapides et solides. Pour le vérifier, Que Choisir a évalué 15 modèles de 500 Go, dont les prix vont de 8,21 à 200 €, suivant les critères de qualité de fabrication, de temps d’accès en lecture, de taux de transfert en lecture et en écriture, mais aussi d’ergonomie, de longueur de câble, de poids, et selon l’option de chiffrement des données. Si de bons résultats sont à compter, avec 3 modèles mis en avant (un « bon choix », un « mieux noté » et un « bon rapport qualité/prix »), 2 produits extrêmement longs à réagir ont été mis à l’index.

Le mode éco, une évidence

Aujourd’hui, 64 % des foyers français possèdent un lave-vaisselle, un équipement apprécié pour le gain de temps et les économies d’eau qu’il représente par rapport à un lavage à la main. Que Choisir a évalué les performances de 15 lave-vaisselle en pose libre et intégrables selon trois programmes : « éco » « rapide » et « intensif ». La majorité des modèles obtient des résultats satisfaisants, surtout pour le mode « éco » qu’il convient de privilégier.

L’embarras du choix

Que Choisir publie les résultats d’un test de 18 crèmes hydratantes, un produit de beauté prisé majoritairement par les femmes et utilisé par 20 à 25 % des hommes. Les qualités cosmétiques, la présence de substances indésirables et l’efficacité de l’hydratation ont été évaluées pour établir le classement final. L’emballage, autre critère pris en compte dans cet essai comparatif, est souvent jugé trop volumineux par rapport au produit.

Ça tourne pas mal

Les 15 sèche-linge à condensation avec pompe à chaleur testés par Que Choisir affichent de bons résultats. En particulier pour l’homogénéité du séchage du linge et pour la consommation électrique plutôt économique. En revanche, la durée de séchage est parfois un peu longue et le niveau sonore de ces modèles laisse à désirer.

Le début de la fin pour le réseau cuivre

Avec l’utilisation du téléphone mobile et le déploiement de la fibre optique, qui devrait être disponible sur tout le territoire en 2025 (la « boucle locale cuivre »), le réseau téléphonique d’Orange est de moins en moins utilisé. Il va disparaître complètement en 2030. Un plan d’arrêt définitif a été validé par l’Arcep (Autorité de régulation des télécommunications électroniques et des postes), et programmé par étapes. Si des localités ont permis des expérimentations, comme Fontenay-aux-Roses, Que Choisir enquête sur les conditions réelles à venir : des réfractaires à la fibre aux zones non encore couvertes par celle-ci, en passant par la réalité des installations à domicile déjà effectuées et problématiques ou les futures interventions avec plusieurs intervenants devant aller au domicile des particuliers. Que Choisir nous met en garde contre un excès de confiance des opérateurs, au risque d’arnaques, et répond à des questions souvent posées par les consommateurs.

Grâce à l'aéroponie

Une entreprise en France fait le pari de cultiver des herbes aromatiques avec des racines à l’air libre ! Il s’agit d’aéroponie mobile automatisée : un appareil les asperge d’eau et de nutriments. Ce type de culture consommerait 97 % moins d’eau qu’en pleine terre, n’aurait pas à utiliser de pesticides et permettrait de densifier les cultures. Tous les végétaux pourraient en bénéficier, à l’exception des légumes racines et des fruits poussant sur des arbres. Que Choisir a cependant enquêté auprès de maraîchers traditionnels, de syndicats, d’experts de l’Ademe (Agence de la transition écologique) et d’agronomes de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) : tous relativisent l’aéroponie… L’autosuffisance alimentaire ne dépendra pas de ces surfaces « économisées », au regard de la surface nécessaire pour les céréales et la viande. D’autre part, ces grands bâtiments modernes doivent être éclairés et chauffés. Il s’agit surtout d’un choix politique pour demain : soutenir le maraîchage traditionnel qui fait lien social et dont les serres servent la terre ou investir dans ces technologies. L’État a déjà versé 150 000 € d’aides publiques en faveur de cette technologie…

Le 15 en première ligne

Le Service d’accès aux soins (SAS), nouveau service d’orientation et de régulation médicale, a vu le jour dans le cadre du Pacte de refondation des urgences mis en place par Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, en 2019. Après des expérimentations en région, le SAS est appelé à se généraliser dans les prochains mois pour désengorger les urgences. Concrètement, la régulation s’effectue via une plateforme téléphonique vers laquelle convergent tous les appels passés au 15. Un assistant de régulation médicale (ARM) analyse l’appel (appel vital, urgent et non programmé) et oriente l’appelant en conséquence. Le SAS garantit ainsi une réponse médicale rapide, proposant d’obtenir si besoin un rendez-vous auprès d’un médecin de ville. Notre reporter s’est rendue dans deux sites pilotes, à Lyon et à Mulhouse.

Hissez les voiles !

Le transport maritime assure 80 % du flux mondial de marchandises, mais il est à l’origine d’importantes nuisances environnementales (gaz à effet de serre, particules fines, pollution de l’eau, etc.). Face à des porte-conteneurs géants, le transport à la voile apparaît plus écologique. Pionnière dans ce domaine, la France s’est lancée dans la construction de cargos à voile nouvelle génération, avec pour objectif de décarboner le transport maritime. Les deux premiers cargos-voiliers, Le Grain de Sail et Le Canopée, embarqueront pour le premier des produits de luxe, du cacao bio, etc., et prochainement pour le second des pièces détachées des fusées Arianespace.

Un filigrane pour l’éviter

Pour parer à une éventuelle usurpation d’identité, l’outil « FiligraneFacile » permet de sécuriser les pièces d’identité demandées dans le cadre d’une démarche administrative. Il s’agit d’un filigrane apposé sur le document. Une application mobile « France Identité » est quant à elle prévue pour l’hiver 2023-2024. Cette appli permettra de sécuriser la transmission de documents justificatifs personnels.

Les gènes des nuisibles ciblés ?

Les nouveaux pesticides dits « ARNi » créés par les firmes agrochimiques sont censés cibler les gènes d’insectes spécifiques afin de les exterminer. Or l’association Pollinis a constaté, après analyse de l’ADN de plusieurs pollinisateurs, que ces nouveaux pesticides présentaient une menace pour ces insectes en raison d’une similarité génétique. Afin de vérifier leur innocuité, des tests ont été réalisés en France, mais leurs résultats restent inconnus.

Une victoire pour les épargnants

Une décision de la Cour de cassation donne raison à un client du Crédit mutuel qui avait contracté dans les années 2000 un prêt dit « Helvet Immo » libellé en francs suisses. Or, il n’avait pas été informé de la forte dévaluation de l’euro par rapport au franc suisse et donc de la grande augmentation des taux d’intérêt. Une annulation rétroactive du contrat a donc été prononcée : les sommes versées par le consommateur doivent lui être remboursées et la banque sera privée de tous ses intérêts. D’autres décisions de justice concernant BNP Paribas sont en attente.

Adieu la vignette verte !

Le 1er avril 2024, la vignette verte sur les pare-brise des voitures, attestant de leur assurance, disparaîtra au profit du Fichier des véhicules assurés (FVA) alimenté par les compagnies d’assurances. Cette décision fera faire des économies aux assureurs, limitera les émissions de CO2 et devrait permettre de lutter contre les fraudes et la non-assurance. Tout cela devrait constituer un vrai gain pour les professionnels, mais se répercuteront-ils sur la prime du consommateur ?

Des pubs affligeantes