Que Choisir Santé N° 48 - mars 2011

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Sommaire

  • p. 1

    Dossier santé  Sommes-nous trop propres ?

    Vivre dans un environnement trop propre, vouloir éliminer toutes les bactéries de notre corps, de notre alimentation et de nos maisons ne seraient pas bons pour notre santé. Dans ce dossier, Que Choisir Santé explique le rôle crucial de ces bactéries qui influenceraient aussi notre système immunitaire c’est-à-dire notre capacité à lutter contre les maladies. Ainsi être exposé dans l’enfance à des agents infectieux participerait à la maturation de notre système immunitaire. Que Choisir Santé remet en cause aussi le bien-fondé d’une chasse aux microbes chez soi et l’utilité des produits antibactériens, enfin dicte quelques recommandations à suivre pour une bonne hygiène domestique, corporelle (nettoyage de la peau, du vagin, lavage des mains) et alimentaire (exemple du fromage au lait cru)

  • p. 2

    Editorial  Au-delà des effets d'annonce

    Après l’affaire du Médiator, le ministre de la Santé a annoncé une refonte du système de mise sur le marché et de surveillance du médicament. Attention cependant aux effets d’annonce. Le Collectif Europe et médicament, auquel appartient l’UFC-Que-choisir, rappelle en effet que maintes propositions (rapports, directives etc.) sont restées lettres mortes…

  • p. 2

    Actualité  10 000 pas valent mieux que 3 000

    Une équipe australienne a mené pendant cinq ans une étude portant sur des personnes de 50 ans, un âge où l’activité physique baisse au cours des années tandis que le poids et le diabète augmentent. L’objectif était de mesurer les relations entre activité physique (marche), sensibilité à l’insuline et indice de masse corporelle (IMC). En cinq ans, la plupart ont pris du poids et diminué leur activité physique mais ceux qui ont accru leur activité physique ont amélioré leur sensibilité à l’insuline en diminuant leur poids. Faire 10 000 pas par jour diminuerait donc le risque de développer un diabète.

  • p. 2

    Actualité  De plus en plus performants

    Une étude suédoise vient de montrer que les plus de 70 ans des années 2000 ont des capacités intellectuelles supérieures à ceux qui avaient 70 ans dans les années 1970. Cette progression en trente ans s’expliquerait selon les auteurs par des meilleurs soins, une alimentation de meilleure qualité et un plus grand niveau d’éducation. La prochaine cohorte permettra de savoir si ces capacités continueront à croître avec le temps.

  • p. 3

    Actualité  Un ménage salutaire dans les ordonnances

  • p. 3

    Actualité  Trop de procédures injustifiées

    L’implantation d’un défibrillateur implantable permet de traiter les troubles du rythme cardiaque et d’éviter une mort subite. Mais d’après une étude menée sur plus de 100 000 patients ayant été implantés, 20% n’en auraient nulle utilité (dans certains centres, ce taux atteignait 40%). Pis, ces patients auraient un risque supérieur de décéder suite à l’implantation.

  • p. 8

    Histoire de Santé  « J'ai été une bombe chimique pendant 25 ans à cause de ma mâchoire »

    Marie-Thérèse Rivière subit de très fortes crises de douleurs au maxillaire gauche qui se diffusent à toute la tête. Pendant près de 30 ans, elle va vivre avec ces crises qui lui occasionnent de nombreux arrêts de travail. Elle consulte plusieurs médecins qui posent divers diagnostics : algie vasculaire de la face, sinusite, migraine et va suivre plusieurs traitements médicamenteux. Enfin, en 2006, un ostéopathe identifie une malocclusion dentaire qui sera corrigée par un limage des dents et la pose de minuscules cales. Marie-Thérèse ne connait plus depuis de telles souffrances… Que Choisir Santé explique ce qu’est la malocclusion dentaire (mauvais emboîtement des mâchoires), comment la corriger et s’arrête sur les diverses douleurs unilatérales de la face (algie vasculaire, névralgie faciale, sinusite etc).

  • p. 10

    Décryptage  De plus en plus fous ?

    Le DSM - Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux- est la « bible » des psychiatres américains et sert de référence partout dans le monde. Sa 5ème édition (DSM-5) est prévue pour 2013 mais l’Association américaine des psychiatres a mis en ligne le document de travail provisoire. Sa lecture est édifiante. De 60 pathologies en 1952, on en dénombre aujourd’hui plus de 400. Avec à la clé, une plus grande médicalisation. En inventant des maladies (trouble de l’accumulation, syndrome prémenstruel, syndrome de risque de psychose pour les adolescents etc.), les laboratoires pharmaceutiques peuvent en effet écouler toujours plus de médicaments. Des conflits d’intérêts (liens financiers entre les experts et les laboratoires) avaient d’ailleurs été mis en évidence lors de la précédente version de la DSM.

  • p. 11

    Mieux se connaître  La fièvre dans tous ses états

    La fièvre est-elle un symptôme dangereux ? En réalité, non. La fièvre n’est pas un critère pour évaluer la gravité d’une infection. Que Choisir Santé propose sous forme de questions/réponses de faire le point sur ce symptôme derrière lequel se cachent beaucoup d’idées reçues (mesure de la température, traitement de la fièvre par des médicaments et des mesures alternatives). Un encadré précise cependant les cas pour lesquels une consultation médicale s’impose.

  • p. 13

    Médicament  Ils donnent des boutons !

    Des éruptions d’acné (boutons, papules, pustules etc.) peuvent être induites par la prise de médicaments. Elles se distinguent de l’acné dite « naturelle » par leur localisation (pas sur le visage) et l’âge des personnes atteintes. Parmi les spécialités en cause, on trouve notamment des traitements à visée hormonale, des corticoïdes, des neuropsychotropes etc. Que Choisir Santé passe en revue ces médicaments...

  • p. 16

    Gros plan  Le retrait du dextropropoxyphène

    Suite à une réévaluation défavorable de sa balance bénéfices/risques, le Di-Antalvic, à l’instar de tous les médicaments antidouleurs contenant du dextropropoxyphène ou DXP (Propofan, Dialgirex etc.), est retiré du marché depuis le 1er mars 2011. Les patients traités par DXP sont invités à contacter leur médecin pour qu’il reconsidère leur traitement. Que Choisir Santé livre les alternatives thérapeutiques possibles avec une mention particulière pour les cas de dépendance.

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